Apple devient encore plus puissante avec près de 6,5 milliards
L’entreprise sera plus indépendante et pourrait bientôt peser plus que le PIB de la France.
Marché. Repérée dans un dans un document partagé avec la SEC*, une opération d’Apple vise à émettre pour 6,5 milliards de dollars d’obligations. Plus d’un tiers de celles-ci promettent un taux d’intérêt de 1,4% seulement pour une échéance fixée à 2028. Soit des nombres relativement attrayants pour une entreprise de ce gabarit, rendus possibles par une situation économique particulièrement favorable.
Trois autres investissements seront proposés :
- 1,7% sur dix ans (valeur totale : un milliard)
- 2,7% sur trente ans (valeur totale : 1,8 milliard)
- 2,85% sur quarante ans (valeur totale : 1,4 milliard)
Les versements aux créanciers auront lieu deux fois par an : le 5 février et le 5 août.
Objectifs
Pour Apple, l’objectif est ici de financer plusieurs projets dont du buyback à grande échelle. De cette façon, la firme propose à ses actionnaires de leur racheter leurs parts afin de reprendre du contrôle sur la société. Autre avantage : le paiement de dividendes, qui pourrait se voir rehaussé à des niveaux jamais atteints. Déjà en mai dernier, leur montant avait battu un record.
L’argent récolté, qui devrait s’élever au total à 6,46 milliards de dollars, servira également à couvrir la croissance quotidienne de Cupertino : salaires, dépenses courantes, etc. Mais ce n’est pas tout, puisque des sommes encore plus importantes pourraient être engagées afin de couvrir le rachat de filiales potentielles ou de nouveaux concurrents, de biens immobiliers ou le remboursement de dettes.
À la barre, on retrouve notamment BofA Securities, anciennement Bank of America Merrill Lynch -ou BAML- mais aussi Goldman Sachs à qui on doit la commercialisation de l’Apple Card. Barclays, qui publie régulièrement ses propres prédictions sur l’avenir de la marque à la pomme, est également de la partie.
2022 en vue
Avec de premiers paiements en février prochain, ces obligations devraient sans hésiter aider Apple à se développer encore plus rapidement. Avec davantage de voix pour peser dans les décisions importantes, ses dirigeants semblent qui plus est garantir davantage de pérennité à son succès sur le long terme. En effet, les chiffres ne cessent de se démultiplier depuis l’arrivée de Tim Cook au sommet de la pyramide, si bien que les trois mille milliard de dollars de capitalisation ne sont plus si lointains.
*équivalent américain de l’AMF (autorité des marchés financiers) en France = Securities and Exchange Commission
Darth Philou
2 août 2021 à 13 h 50 min
Arrêtez de jouer les économistes, ça ne vous va pas. D’abord comparer une entreprise à un état n’a pas de sens. Mettons. Le chiffre d’affaire d’Apple était de 111 milliards de $ en 2020, le PIB de la France est à 2716 milliards. Je ne vois pas en quoi émettre 6,5 milliards d’obligations, qui sont des dettes, a quoi que ce soit à voir avec le CA d’Apple et le PIB français…
PhilGG90
2 août 2021 à 14 h 35 min
Comme l’a si bien dit @Darth_Philou, une entreprise ÉMET des obligations, elle ne les VEND pas. Et à la fin elle les rembourse, avec intérêts évidemment. Il s’agit d’un emprunt. Et non Apple n’a pas besoin de ça pour payer « des charges courantes », vu la trésorerie gigantesque (200 milliards) qu’elle a ! Et le dernier paragraphe de l’article n’est qu’un charabia immonde. Bref…
Yiz
2 août 2021 à 20 h 39 min
Lol lol lol
Faut arrêter d’écrire des trucs que vous ne comprenez pas.
PhilGG90
3 août 2021 à 10 h 58 min
@DG33600 LOL !