Apple contre Nuvia : 1-0
Le juge en charge de l’affaire vient d’accorder la première manche au plaignant, le constructeur de l’iPhone, qui considère avoir été dupé par une concurrence déloyale de la part d’un ancien employé.
En décembre, on apprenait qu’Apple poursuivait en justice Gerard Williams III, le cofondateur de Nuvia, pour avoir profité de son travail chez la marque à la pomme afin de développer une startup dont la technologie aurait copié celle des processeurs utilisés dans les téléphones iOS. L’ensemble des griefs que la FTN a formulé contre l’entrepreneur est résumé dans cet article.
Depuis, l’enquête du tribunal a progressé et de nouveaux éléments ont permis d’invalider l’un des arguments clés de l’accusé, sans pour autant que le procès soit terminé. Il devrait encore durer plusieurs semaines avant qu’un accord entre les deux parties soit trouvé ou qu’une décision finale soit rendue par comté de Santa Clara.
Apple dans les faveurs de la cour
Comme on le pressentait, le juriste qui a analysé la situation a donc commencé par statuer que profiter de son temps et de sa position chez Apple afin de construire des puces entrant directement en compétition avec celles de son employeur pouvait bel et bien être considéré comme une faute grave pour Williams. En France, la loi dit d’ailleurs la même chose, afin d’éviter ce genre de situation et de garantir une concurrence fair-play sur le marché.
Par ailleurs, alors que le CEO de Nuvia estime que les messages utilisés par la firme de Tim Cook pour servir de preuve ont été obtenus illégalement, le juge Mark Pierce affirme au contraire… Que ces éléments sont totalement recevables. On se retrouve donc avec deux déclarations qui vont dans le sens d’Apple, et des documents à charge qui vont être pris en compte pour peser dans la balance.
Pour rappel, les SMS en question voyaient le potentiel coupable affirmer à ses collaborateurs que Cupertino finirait par ne plus avoir d’autre choix que de racheter sa compagnie. Fail…
