Pour éviter une amende, Apple quitte le conseil d’administration d’OpenAI
Apple a décidé, comme Microsoft, de quitter le conseil d’administration d’OpenAI. L’entreprise va à la place organiser des “réunions” avec ses partenaires.
La récente signature d’un partenariat entre Apple et OpenAI (la société derrière ChatGPT) avait permis à Ala marque à la pomme de briguer un poste dans le conseil d’administration de l’entreprise. Si ce dernier ne devait donner aucun rôle exécutif, il était seulement question d’être un observateur des débats, Apple a finalement refusé d’occuper ce siège.
Selon les informations de l’agence de presse Bloomberg, c’est Phil Schiller, le vice-président d’Apple en charge de l’App Store qui était présenté en interne pour occuper ce poste. Mais dans un article encore plus récent, le Financial Times nous apprend que le siège restera donc vide.
La fin du CA mais le début des “réunions partenaires”
Apple et Microsoft auraient décidé d’abandonner leur position. Selon ses informations, le journal rapporte que plusieurs autorités en charge du respecte de la concurrence ont poussé dans ce sens.Elles auraient été particulièrement inquiètes de voir deux géants des nouvelles technologies dans les petits papiers d’une entreprise comme OpenAI.
Apple et Microsoft ne vont pas lâcher la poule aux œufs d’or pour autant. En effet, Sam Altman a annoncé à la suite de cette décision que des « réunions » allaient avoir lieu dans les prochains mois avec les « partenaires et investisseurs » d’OpenAI. Une autre façon de dire les choses qui permettra sûrement à Apple et Microsoft de toujours savoir ce qui se passe au sein de l’entreprise, sans occuper des positions solennelles au sein de cette dernière.
De quoi relâcher la pression ?
Il est néanmoins peu probable que cette solution, qui tient plus de la communication qu’une véritable décision, permette à Apple et Microsoft d’être tranquilles. Les deux marques sont dans le viseur de la Commission européenne notamment, et cette dernière ne compte pas s’arrêter en chemin.
Le mois dernier elle a déclaré « étudier » le cas de Microsoft et la possibilité d’ouvrir une enquête antitrust contre l’entreprise fondée par Bill Gates. Les choses ne sont pas bien différentes de l’autre côté de l’Atlantique. En effet, la Commission fédérale du commerce des États-Unis scrute de près les investissements réalisés par les GAFA dans de jeunes sociétés d’intelligence artificielle générative.