Apple fera-t-elle confiance à une marque Android pour sa voiture ?
Un partenaire de choix de la firme a choisi de se tourner vers la concurrence avec un financement institutionnel.
Sony : voici le nom du nouveau collaborateur de choix qui vient tout juste de s’allier avec TSMC. La Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, pour sa part, est à la barre des processeurs Apple silicon intégrés dans les Mac, les iPhone et les iPad. À ce jour, il s’agit même de la dixième capitalisation mondiale avec plus de 500 milliards de dollars de valeur à Taipei.
Le Japonais, de son côté, est connu pour ses consoles, ses téléviseurs, son matériel audio mais aussi ses smartphones. Parmi les plus récents, on peut notamment citer l’excellent Xperia 1 III qui, doté d’un écran massif de 6,5 pouces, est propulsé par 12 Go de mémoire vive. Pour l’épauler, on retrouve un processeur Snapdragon 888 5G de chez Qualcomm. Un fondeur qui s’équipe justement chez… TSMC.
Une usine à sept milliards de dollars
D’après Nikkei Asia, TSMC a choisi de s’associer à Sony pour construire une usine à 800 milliards de yens au pays du soleil levant, soit l’équivalent de plus de six milliards d’euros au taux de change actuel. La firme de Morris Chang devrait y concevoir des puces pour le marché automobile. Or, on sait qu’un projet de voiture connectée / autonome / électrique est dans les cartons chez Apple, et ce depuis plusieurs années.
Quelle sera l’influence de Sony sur les éventuels processeurs de l’Apple Car ? Pas de réponse à cette question, mais les plus sceptiques pourraient se rassurer en sachant que le fabricant des PlayStation n’est que minoritaire dans ce projet faramineux. Le plus gros du montant serait en effet tiré directement des caisses du gouvernement local, dont l’influence est plus que reconnue. En effet, ce serait sur la base de certains de ses arguments que l’App Store aurait finalement flanché face aux développeurs.
Toyota dans la boucle
Travaillant avec Alphabet sur les véhicules sans chauffeur de Waymo, Toyota serait aussi pressentie pour rejoindre l’initiative. La société pourrait alors profiter d’une source majeure de CPU pour ses engins, mais il ne s’agit là aussi que d’hypothèses. Les pièces en question seront-elles inspirées de la concurrence ? Apple nous a pourtant habitués à davantage d’indépendance, mais le contexte actuel de pénuries assumées pourrait changer la donne.
