Le projet Apple Car prendrait encore du plomb dans l’aile…
Dans les cartons depuis si longtemps, la voiture d’Apple n’est peut-être plus en si bonne voie.
Il ne sera resté que moins d’un an chez Apple, à la tête du département des systèmes autonomes. Christopher Coleman Moore, ancien de chez Tesla où il a notamment signé un brevet aux côtés d’Elon Musk, vient de rejoindre Luminar au poste de vice-président logiciel. L’ingénieur, diplômé de l’université Harvey Mud, a également travaillé pour AC Propulsion entre 2009 et 2014 ainsi que pour l’entreprise Idealab un peu plus tôt.
On le sait grâce à de nombreux documents plus ou moins officiels ; Apple travaille sur sa propre voiture intelligente depuis maintenant plusieurs années. Malheureusement, le programme semble particulièrement ralenti depuis quelques mois suite à des soucis de production. Le fabricant n’aurait d’ailleurs toujours pas validé de sous-traitant à l’assemblage, peut-être à cause de standards d’exigence trop élevés.
Luminar
Luminar est une société américaine basée à Orlando (FL), créée en 2012 par Austin Russell et Jason Eichenholz et comptant déjà plusieurs centaines d’employés parmi ses effectifs. Sa technologie vise notamment à anticiper les déplacements des véhicules alentours afin d’améliorer la précision de la conduite sans chauffeur, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo de présentation ci-dessous (en anglais) :
L’entreprise connaît un véritable succès depuis ses débuts, ayant déjà levé un milliard de dollars malgré de récents tours de table moins élevés que précédemment. Parmi ses investisseurs, on retrouve Daimler (camions), Volvo, Peter Thiel (PayPal, Palentir) ou encore le constructeur allemand Mercedes Benz.
Pas de nouvelles avant 2025 ?
Selon Mark Gurman (Bloomberg), l’Apple Car ne devrait quant à elle pas voir le jour avant au moins trois ans environ. Les avantages compétitifs pour les utilisateurs restent de l’ordre de l’hypothèse, mais une évidente intégration avec le reste de l’écosystème pommé serait de mise. Il faudra donc probablement être équipé d’un iPhone pour profiter au maximum des capacités numériques de l’automobile.
Plusieurs dépôts de brevets laissent par ailleurs entrevoir ce que pourrait embarquer l’habitacle aux États-Unis, avec de grands écrans communicants ou encore un siège conducteur capable de s’ajuster automatiquement en fonction de vos besoins. De quoi faire de l’ombre aux acteurs historiques du secteur, qui réfléchissent aussi à la création de modèles électriques et détectant les obstacles.