Analyse des performances de l’iPhone avec puce A15
Tout juste disponible, l’iPhone 13 est déjà étudié sous toutes les coutures tant sa fiche technique interroge.
Lors de son officialisation en grande pompe la semaine dernière, l’iPhone 13 et ses différentes déclinaisons avaient directement divisé l’opinion. Et pour cause : si on le compare à sa génération précédente dévoilée environ un an plus tôt, le nouveau mobile n’a quasiment pas changé au premier abord. Même design, caméras sensiblement similaires et surtout même quantité de mémoire vive.
Le processeur, en revanche, a bien eu droit à ce qui est présenté comme une sérieuse mise à jour. Sa dernière édition, appelée A15 Bionic, est ainsi toujours dotée du Neural Engine pour des résultats annoncés comme 50% plus puissants par son fabricant. Mais bien que des benchmarks aient déjà pu confirmer un score certes plus élevé, certains spécialistes continuent d’estimer que le CPU profite plutôt d’une amélioration mineure.
Rien à redire ?
En réalité, il faut différencier deux données dont l’une peut effectivement interpeller. Il s’agit du gain de performance d’une année sur l’autre. En effet, à corréler aussi avec la loi de Moore, la plupart des processus de croissance débutent par des taux relativement élevés qui se tarissent par la suite. Une constatation qui se retrouve aussi du côté des entreprises.
Prenons l’exemple du chiffre d’affaires d’Apple : cantonné à environ 3,2 milliards de dollars en mars 2005, celui-ci a quasiment doublé pour passer à près de 5,7 environ un an plus tard. Ce qui signe une hausse du revenu de plus de 77%. À titre de comparaison, l’évolution des ≈ 65 milliards engrangés en septembre dernier en ≈ 81,5 milliards lors du deuxième trimestre 2020 correspond à 25,87% de croissance.
Et c’est la même chose avec les SoC, comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous :
Toujours plus fort
Le second chiffre, quant à lui, correspond à la vélocité même du SiP. Ici, on voit bien qu’elle est constamment plus efficace d’une année sur l’autre, comme on peut s’y attendre. Qui plus est, celle-ci semble tout simplement multipliée par deux tous les trois ou quatre ans environ. Or, il s’agirait justement là de la durée moyenne à laquelle s’attellent les consommateurs avant de changer d’équipement.
Qui plus est, selon SellCell, près de la moitié des utilisateurs actuels de smartphones Apple ambitionneraient de changer d’appareil pour acheter l’iPhone 13. Ou quand l’intérêt ne faiblit pas non plus.