AirTag : la balise GPS Apple fait tomber un voleur de pancartes électorales
Une nouvelle utilisation inattendue inédite pour l’accessoire !
Les élections présidentielles américaines approchent, et apportent avec elles leur lot de tensions dans les quartiers résidentiels du pays. Les pancartes de soutien aux candidats, traditionnellement plantées dans les jardins, sont devenues la cible de vols organisés. Face à ce phénomène, certains électeurs ont trouvé une solution grâce à la technologie Apple.
L’AirTag confirme une fois de plus son utilité dans la lutte contre les vols. Depuis son lancement en 2021, la balise GPS d’Apple a permis de retrouver des voitures volées, dont une Ferrari, des colis dérobés et même récemment 5 millions de dollars d’outils subtilisés. L’affaire du jour démontre la polyvalence de cette petite balise qui ne cesse de surprendre.
Une surveillance high-tech qui paie
Dans le Missouri, Laura McCaskill a décidé d’agir après le vol répété de ses pancartes de soutien à Kamala Harris et Tim Walz. Après avoir subi trois vols consécutifs, l’Américaine a décidé de dissimuler un AirTag dans la quatrième pancarte, sachant pertinemment qu’elle risquait de se la faire dérober une nouvelle fois.
C’est évidemment arrivé, mais cette quatrième fut la dernière. Elle a en effet pu localiser les voleurs grâce à l’AirTag, qui l’a rapidement amenée vers un restaurant, puis jusqu’à une maison non loin de là. Sur place, elle retrouve environ 60 pancartes entassées dans le coffre d’une voiture, révélant l’ampleur du réseau de vol.
Une affaire qui pourrait coûter cher
Les responsables, une mère et son fils issus d’un milieu aisé, ont d’abord tenté de minimiser leurs actes. La mère a même jeté violemment les pancartes sur les victimes avant de quitter les lieux, montrant une attitude particulièrement hostile.
Le fils, qui a prétendu agir par simple espièglerie, a changé d’attitude en apprenant la valeur du préjudice. Chaque pancarte coûtant 20 dollars, le montant total dépasse les 1 200 dollars, bien loin des 3 ou 4 dollars qu’il estimait. Cette somme transforme l’acte en délit passible de poursuites.
Le procureur du comté de Greene rappelle que le vol de pancartes électorales est sévèrement puni, sans distinction d’affiliation politique. Les auteurs risquent jusqu’à un an de prison et 2 500 dollars d’amende, une peine conséquente pour ce qui était présenté comme une simple blague. La police détient actuellement les pancartes en attendant que d’autres victimes du quartier portent plainte, laissant présager une possible aggravation des charges.