AAPL : du mouvement chez les institutionnels
Morgan Stanley estime que la firme a la pomme a encore de belles années devant elle.
Le premier trimestre 2021 aurait vu plus d’acteurs institutionnels céder des titres AAPL qu’en vendre, selon une nouvelle analyse partagée par Philip Elmer-DeWitt (Fortune, Time, Apple 3.0). Plus concrètement, la baisse des actifs des baleines aurait atteint 0,6%. Ce qui peut sembler peu significatif aux yeux du grand public, mais l’est véritablement au vu de la taille des portefeuilles dont il s’agit. Mais alors, que peut-on en conclure ?
À vrai dire, on parle bien sûr ici de raisons propres à chaque investisseur. Néanmoins, selon Morgan Stanley -qui se cache derrière ces chiffres- il s’agirait de doutes relatifs à la croissance de Cupertino. En effet, certains s’interrogeraient quant à sa capacité à poursuivre sa lancée sur des pourcentages positifs à deux chiffres lors des prochains mois. Une question qui n’aurait en réalité pas lieu d’être, les finances de la société se portant comme un charme à en croire les derniers résultats financiers partagés publiquement par Luca Maestri, son CFO. Ses motivations, quant à elles, se cacheraient derrière une courbe à court terme mi-figue mi-raison.
HODL
D’ailleurs, il suffit de se pencher sur la côte Apple à Wall Street pour constater que celle-ci ne cesse de progresser depuis son renouveau au milieu des années 2000. Ainsi, si une part se cédait contre 1,95 dollar au 28 octobre 2005, cette valeur a été multipliée par dix cinq ans plus tard et atteint aujourd’hui $125 et des poussières, en prenant bien sûr en compte les différents stock splits. Quant aux dividendes, eux aussi sont au beau fixe et viennent tout simplement de battre de nouveaux records.
Parmi les facteurs de ce succès, on peut notamment citer la récente pandémie de coronavirus. En effet, celle-ci obligeant les habitants à ne pas quitter leur foyer dans certains pays particulièrement restrictifs tels que la France, les ventes de Mac et d’iPad ont été propulsées à vitesse grand V (+77% d’une année sur l’autre pour les tablettes, +69% pour les ordinateurs).
Bientôt le roi incontesté des services ?
Par ailleurs, si Google ou Amazon continuent d’occuper les pôle positions des apps les plus populaires, l’arrivée des différents abonnements équivalents d’Apple commence déjà à changer la donne. On peut par exemple citer Music, moins cher que ses concurrents en Hi-Fi avec le mode Lossless Audio. L’offre groupée One, elle aussi, dispose de sérieux atouts côté tarif pour venir ponctionner de conséquentes parts de marché à Mountain View. Il ne manquerait plus qu’une voiture et une cryptomonnaie soient en cours de développement en laboratoire…