Apple Watch
Aux US : une Apple Watch à 25 $ contre de l’exercice régulier !
John Hancock propose un nouveau programme appelé
Vitality pour ses assurés américains. Plutôt "motivant", il
permet à ses assurés d’acheter à prix extrêmement réduit une Apple
Watch. Mais en contrepartie, il faut s’astreindre à un
objectif d’activité physique mensuelle sinon, c’est le prix
normal ! Ce n’est pas la première fois que l’on voit l’Apple Watch être
associée avec une offre d’assurance santé, l’année dernière, cette même idée
était lancée au Canada.
Précisément, les participants à ce programme peuvent acquérir une Apple
Watch à 25 $, à une seule condition : celle de bouger
régulièrement !
L’Apple Watch enregistre leur activité (marche, course à pied, natation,
etc.), et pour éviter d’avoir à payer le prix normal de la montre, il faut
tenir les objectifs mensuels pendant 2 ans au total. , En cas
de faux pas, l’assuré dodevrait payer l’Apple Watch plein tarif.
Il est évident que cela a un avantage important pour la société d’assurance,
puisque l’activité physique plus ou moins "forcée" effectuée par les clients de
Vitality diminuerait les risques de soucis de santé et donc la probabilité de
devoir payer des frais de santé.
Bien évidemment, le bénéfice est réel pour l’utilisateur également. D’une
part, il peut profiter d’une Apple Watch à tarif minimum, d’autre part,
l’activité physique lui permet d’augmenter ses chances de rester en bonne santé
un maximum de temps. Seule contrainte donc, rester actif chaque mois.
Ce type d’incitation pourrait être déployée dans d’autres pays par les
sociétés d’assurance santé. Aetna, une autre compagnie
d’assurance a notamment discuté avec Apple concernant la distribution de plus
de 20 millions de montres à ses assurés.
La firme à la pomme compte certainement profiter de ces stratégies des
assureurs pour assoir sa montre en tant qu’appareil de référence pour
promouvoir l’activité physique auprès du grand public.
Malgré tout, il s’agit de méthodes critiquées notamment pour le fait que
seules les personnes les plus aisées pourraient en profiter, en tout cas aux
États-Unis. Suivre un objectif d’activité mensuel nécessite du temps
libre, ce que n’ont pas forcément des personnes qui cumulent divers
emplois, ou des parents célibataires avec enfant en bas âge par exemple.
Que penseriez-vous d’un tel programme en France ?