Une victime découvre un AirTag placé illégalement par un policier

Les histoires en rapport avec le AirTag concernent souvent des biens retrouvés par leur propriétaire, mais pas que. On se souvient également de l’assaut d’une grand-mère par le SWAT, suite à une erreur de la part des enquêteurs. La vieille dame a reçu 4 millions de dollars en guise de dédommagement.

© Unsplash / Ognev

L’histoire du jour concerne une nouvelle fois un civil et les forces de l’ordre. Plus précisément, un policier est accusé d’avoir placé un AirTag illégalement dans la voiture d’une victime.

Des semaines de harcèlement

La victime aurait reçu des notifications Find My intempestives pendant plusieurs semaines, qui l’alertait qu’un AirTag étrangers se trouvait à proximité. À chaque fois que l’homme se trouvait dans sa voiture, il recevait une alerte. Les notifications étaient tellement récurrentes qu’il en a eu assez. Il s’est rendu dans son commissariat local afin de faire une déposition, et de demander de l’aide. Les policiers sont rapidement parvenus à mettre la main sur la balise GPS Apple : elle se trouvait sous le siège passager du véhicule.

Après une rapide enquête, les policiers ont remonté le propriétaire du AirTag. Il s’agit d’un gendarme : l’agent Shaun Sponagl. Ce dernier a rapidement été mis à pied par ses supérieurs, et a été inculpé pour harcèlement criminel.

Pourquoi le policier a caché un AirTag ?

Personne ne connaît les motivations qui ont poussé l’agent Shaun Sponagl à placer une balise de suivi GPS sous le siège passager de la victime. Aucune des parties impliquées n’a accepté de commenter l’affaire, après que le média Lancaster leur a demandé. L’homme doit comparaître au tribunal le 7 août prochain.

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