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Twitter vous demande maintenant votre accord pour vous analyser
L’application se met elle aussi à jour afin de correspondre aux exigences d’Apple.
Il est désormais obligatoire pour tous les développeurs iOS de recueillir le consentement de leurs utilisateurs avant de les suivre à la trace. Aussi appelée anti-tracking transparency (ATT), cette nouveauté est une aubaine pour ceux qui souhaitent mieux protéger leur vie privée. En revanche, pour certains annonceurs, c’est plutôt un véritable cauchemar.
La plupart se mettent tout de même à la page, dont Twitter tout récemment. Avec plusieurs centaines de millions d’utilisateurs, l’entreprise aurait potentiellement un sérieux manque à gagner avec l’ATT elle aussi. La publicité est son moteur de revenu principal, lui ayant généré pas moins de 899 millions de dollars lors du dernier trimestre, soit près de 32% de croissance en comparaison de la même période l’an dernier.
Pas de risque pour Twitter
Le message désormais affiché par Twitter lorsque vous ouvrez l’app pour la première fois après la mise à jour est le suivant :
More choices for relevant ads on iOS 14.5. Keep ads relevant to you by allowing Twitter to track data from other companies on this device, like apps you use and websites you visit. You can decide if you’ll allow tracking in the iOS prompt and you can always change this later in your device settings.
La traduction originale, pour sa part, sera probablement déployée en France ensuite, mais nous ne l’avons pas aperçue en installant la version 8.65 de l’app apportant Spaces. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que la version originale en anglais ne se mouille pas beaucoup en n’évoquant ainsi que de meilleurs choix pour la publicité ciblée. Alors même que les éditeurs sont de plus en plus nombreux à tenter différentes manœuvres pour contourner le blocage du suivi, au risque de se faire bannir.
Et sur Facebook ?
Facebook, de son côté, a tenté de jouer la carte de la gratuité pour faire passer la pilule à ses membres. Difficile de penser que l’idée a pu porter ses fruits, néanmoins elle reste encore dans les clous de ce que tolère Apple.
WhatsApp, par contre, a commencé à annoncer bloquer les internautes qui n’acceptent pas sa nouvelle politique de confidentialité. La messagerie est passée sous le commandement de Palo Alto en 2014, et continue depuis à suivre son exemple en matière de données personnelles.