Trois associations d’envergure soutiennent Apple face au FBI

Depuis plusieurs semaines maintenant, l’intrigue tient de la série politique. Un attentat à l’arme à feu a (encore !) eu lieu aux États-Unis et les autorités font pression sur le constructeur de l’iPhone pour que celui-ci mette en place une backdoor permettant d’accéder aux modèles détenus par le suspect.

Le problème, c’est qu’agir de la sorte risque potentiellement de compromettre les données personnelles de bon nombre d’internautes et ça, ça ne passe pas pour une société mondiale qui voit les GAFAM comme de plus en plus intrusifs dans notre vie privée. Heureusement, des acteurs comme Apple semblent vouloir faire la différence, et sont soutenus par des poids lourds du secteur des droits humains.

146 ans d’expérience cumulée à la barre

L’Union américaine pour les libertés civiles (plus connue sous son acronyme anglais ACLU), l’Electronic Frontier Foundation et l’Electronic Privacy Information Center (EPIC) viennent ainsi de déclarer conjointement leurs griefs contre le FBI et sa demande.

La première, créée en 1920, a déjà lutté contre les pratiques de la NSA et n’est donc pas nouvelle lorsqu’il s’agit de défendre les citoyens. La seconde, quant à elle, est basée en Californie depuis 20 ans et connaît donc bien les multinationales qui y évoluent. De son côté, elle tente notamment de faire changer la législation relative aux patents trolls, un combat qui dure et qui concerne aussi Apple. Pour terminer, l’EPIC a débuté une mission similaire à celle de ses deux consoeurs en 1994, avec pour fait d’armes des poursuites contre Facebook ou Microsoft.

Mais de toute manière, à quoi bon continuer de faire évoluer ce débat si ce n’est pour sensibiliser l’opinion publique ? Il suffit de quelques centaines d’euros pour pirater presque n’importe quel Mac. Et c’est accessible à tous.

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Par : Keleops AG

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