Apple
Transparence : douze sous-traitants ont été “virés” par Apple
On ne plaisante pas avec les conditions quand on fournit la marque à la pomme.
Une fois de plus, la SEC (Securities and Exchange Commission) -équivalent américain de l’AMF en France (Autorité des marchés financiers)- vient de recevoir un nouveau document signé Apple. Cette fois-ci, il s’agit de faire le point sur les partenaires de la firme qui, pour certains, sont très critiqués. On se rappelle notamment de Foxconn, où le cadre de travail est plus que déplorable, même s’il n’en est pas question ici.
Douze autres fonderies et raffineries collaborant avec Cupertino ont cependant été écartées de sa chaîne de production, suite à des suspicions de minage dans des zones où évoluent des conflits armés. Le choix de mettre fin au contrat avec ces entreprises a été confirmé suite à un audit complet réalisé sur leurs activités survenues durant toute l’année 2021.
Plusieurs matériaux pointés du doigt
Parmi les cibles d’Apple, ce sont avant tout les exploitants d’or, de tungstène, d’étain et de tantale qui ont subi cette enquête. Plus précisément, on retrouve dans le texte une mention faite à RDC (République démocratique du Congo) ainsi qu’un rappel de l’objectif de la Pomme visant à faire appel à des minerais “responsables” à l’échelle globale.
Il faut dire que pour les ouvriers les plus en bas de l’échelle, les risques sont majeurs : effondrement des galeries, exposition à des gaz toxiques ou encore mauvais traitements de la part des supérieurs sont légion dans certaines régions d’Afrique. Sans compter que les salaires y sont généralement très faibles, et que les employeurs vont jusqu’à recruter des enfants, plus agiles, pour creuser encore plus profondément et jusqu’à douze heures par jour.
Votre iPhone a de l’ambition
Au-delà de la dimension sociétale de cet engagement de la part d’Apple, il faut savoir que le groupe vise aussi à réduire son empreinte carbone de façon à ne plus émettre de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Une mission portée en interne par Lisa Jackson, mais qui concerne aussi bon nombre de partenaires de l’entreprise puisque celle-ci compte aussi mettre à profit ses parties prenantes indirectes. Ce qui n’est pas toujours chose aisée…