Trump : si le tireur avait eu un iPhone, le FBI n’aurait pas pu le déverrouiller

On partageait lundi un rapport concernant le service controversé de piratage israélien : Cellebrite. Pour rappel, il s’agit d’une entreprise, qui propose des services de criminalistique aux gouvernements du monde entier, sauf ceux blacklistés par les USA, en infiltrant notamment les téléphones de terroristes ou de criminels.

À titre de comparaison, NSO (Pegasus) est spécialisée dans l’espionnage, tandis que Cellebrite est spécialisée dans l’extraction de données à distance, qui ne nécessitent souvent pas d’action de la part de la cible. Le but est de trouver des preuves qui peuvent potentiellement faire avancer certaines affaires.

Les opérations de ce genre d’entreprise soulèvent des questions d’éthique, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme et la confidentialité des données. De précédentes affaires ont révélé des cas d’abus de la part de NSO (Pegasus). Concernant Cellebrite, il y a des préoccupations concernant son utilisation, mais les cas d’abus ne sont pas aussi largement documentés qu’avec Pegasus de NSO.

Bloomberg affirme que : « Cellebrite affirme que son logiciel n’est utilisé pour déverrouiller les téléphones saisis que dans les cas légalement autorisés et jamais à des fins de surveillance »

Si on parle une nouvelle fois de Cellebrite aujourd’hui, c’est car les outils de l’entreprise israélienne ont permis au FBI d’accéder au téléphone du terroriste qui a récemment ciblé Donald Trump.

Première tentative ratée

Le tireur Matthew Crook a été abattu suite à la tentative d’assassinat, par les forces de l’ordre américaines. Le FBI a ensuite enquêté pour déterminer les motivations de l’assaillant. Ils ont pour cela fait appel à Cellebrite, qui a fourni une première version de son logiciel de criminalistique, mais les essais pour déverrouiller le téléphone du terroriste n’ont pas été concluants. Impossible de mettre la main sur des preuves avec la version initiale le moment.

Cellebrite a ensuite fourni une mise à jour du logiciel au FBI, toujours en cours de développement. Cette fois-ci, l’extraction a pris 40 minutes. Il est intéressant de constater l’évolution des outils de criminalistique contre lesquels Apple lutte sans relâche. Matthew Crook possédait un Samsung récent, qui ne propose pas un niveau de sécurité qui arrive à la cheville de l’iPhone.

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Par : Keleops AG

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