Apple
Tim Cook quitterait son poste à la tête d’Apple en 2026
Le dirigeant aura alors assumé ce rôle durant près de quinze ans.
En août dernier, Mark Gurman (Bloomberg) partageait de nouvelles rumeurs à propos d’Apple en estimant notamment que Tim Cook pourrait abandonner son rôle de CEO d’ici à 2025, voire 2028. C’est que semble confirmer @LeaksApplePro, pour qui le calendrier viserait 2026 plus précisément. Le compte n’est pas inconnu au bataillon, puisqu’on a déjà pu le voir parier sur l’arrivée d’une caméra en poinçon pour l’iPhone 14 Pro Max.
Vingt-trois ans de succès
Issu d’une famille très modeste, Tim Cook rejoint Apple en 1998 et devient directeur opérationnel (COO) la décennie suivante. Tout logiquement, il succède alors à Steve Jobs lorsque celui-ci succombe à un cancer en 2011. De vifs changements s’opèrent ensuite progressivement, sortant Apple de l’ombre avec par exemple davantage d’apparitions dans les médias de la part des ses cadres.
La marque est également plus à l’écoute de ses utilisateurs : exit le clavier à mécanisme papillon, tandis que le retour de la prise HDMI et du slot pour carte SD sur les derniers MacBook Pro a également ravi la critique. Un accent sérieux a de plus été mis sur la protection de la vie privée, la confidentialité étant devenue le fer de lance des opérations de communication de la Pomme comme on peut le voir sur son site, avec ses affiches géantes ou via sa chaîne YouTube.
Quelles suites pour l’administration ?
D’après plusieurs autres sources, il se murmure que l’actuel COO d’Apple serait pressenti pour succéder à Tim Cook. Il s’agit de Jeff Williams, embauché à la même période et qui a notamment propulsé les ventes des iPhone au sommet tout en consolidant la proposition de valeur de l’Apple Watch. Il aura soixante ans en 2023.
Si l’exécutif lui revient, Williams sera alors doté de toutes les clés en main pour confirmer la pôle position d’Apple en matière de valorisation. La firme occupe ainsi toujours la première place des sociétés les plus cotées à Wall Street et dans le reste du monde. Ses mobiles et ses services sont les secteurs qui lui permettent de générer le plus de revenus, là où Alphabet capitalise encore en majorité sur la publicité et Facebook sur la revente de données, une expertise somme toute très liée.