Apple
Tim Cook bientôt évincé du conseil d’administration d’Apple, vraiment ?
Al Gore, quarante-cinquième vice-président des États-Unis, pourrait aussi être remercié de la sorte.
- Un fonds d’investissement activiste veut proposer de renouveler le conseil d’administration d’Apple
- Tim Cook serait alors remercié, pour les risques pris par Apple en Chine
- Al Gore est aussi sur la sellette, mais la proposition n’a que peu de chances d’aboutir
Le 10 mars prochain sera organisé l’habituel échange annuel entre Apple et ses investisseurs. Pour l’occasion, les principaux actionnaires vont pouvoir proposer les changements qu’ils jugent les plus adaptés au bon développement. Et parmi ceux-ci, on retrouve la question du maintien d’Al Gore et de Tim Cook au conseil d’administration de la firme à la pomme…
L’argument en défaveur de leur rôle actuel est maintenu par le National Legal and Policy Center (NLPC), qui détient suffisamment de parts AAPL pour que sa proposition pèse dans la balance. Il n’y a toutefois que peu de chances pour que la majorité du capital vote pour, en tout cas, en ce qui concerne le CEO. Depuis son arrivée à la tête d’Apple, Cook est en effet crédité pour avoir fait atteindre des performances inégalées à la société, au point de faire grimper sa valorisation à hauteur de trois mille milliards de dollars. L’entreprise a même su faire face à la crise sans broncher ou presque, avec des résultats excellents pour le dernier trimestre 2022 même si en berne (de peu) par rapport à la même période douze mois plus tôt.
Le rôle d’Al Gore critiqué
Avec ceci, c’est donc le poste d’Al Gore au sein de ce même conseil d’administration qui serait sur la sellette. Le vice-président des États-Unis (sous le mandat de Bill Clinton) est pourtant le plus ancien membre du board, y étant arrivé en 2003 lorsque Steve Jobs était encore le directeur général. À l’époque, l’iPhone n’avait pas encore vu le jour mais l’iMac et l’iPod connaissaient déjà un succès certain à l’international.
Pour rappel, Al Gora s’est aussi vu remettre le prix Nobel de la paix en 2007, aux côtés du GIEC, pour “leurs efforts afin de mettre en place et diffuser une meilleure compréhension du changement climatique causé par l’homme, et de jeter les bases des mesures nécessaires pour contrecarrer un tel changement“. Un leitmotiv qui n’est pas sans rappeler un des objectifs à long terme d’Apple, consistant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2030. Mais selon le NLPC, les compétences de Gore ne seraient finalement que du vent, son “activisme” mettant en danger la réputation d’Apple…
D’autres questions en suspens
En prime, l’échange avec les investisseurs sera aussi l’occasion pour le NLPC de soulever des interrogations relatives à l’activité d’Apple en Chine. Pour le fonds, celle-ci représente ainsi des risques qui ne seraient aujourd’hui pas correctement mesurés, ce qui là encore critique le poste de Tim Cook.
Note : ces informations émanant tout droit de Fox Business, celles-ci restent à considérer avec précaution.