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Test de “The Dark Meadow” sur iPhone et iPad : un silent hill like qui tient toutes ses promesses.
vous parlons des ambitions de The Dark Meadow depuis
quelques semaines maintenant et très franchement, on ne s’attendait pas un
seul instant à ce que le jeu soit aussi abouti que ce que nous avons à dispo
sur l’App Store depuis jeudi dernier. Car sans hésitation The Dark Meadow est
le fruit de l’imagination de programmeurs amoureux de, entre autres, Silent
Hill, et de tout un pan du jeu vidéo d’horreur et de littérature fantastique.
Et en plus ils sont doués !
Le jeu est disponible ici sur l’App Store
Rarement une ambiance n’aura autant été palpable sur iOS et aussi
techniquement poussée. Test complet dans la suite !
The Dark Meadow emprunte deux éléments à Infinity Blade : son moteur
graphique et ses combats. Au jeu des comparaisons, le jeu dont nous parlons
aujourd’hui met une claque monumentale au hit médiéval de Epic Games et ce à
tous les niveaux. Graphiquement déjà, l’univers de The Dark Meadow ne se
contente pas d’être un joli tableau froid finalement très vide, mais propose
une véritable ambiance oppressante, mais aussi un système de déplacement
offrant plus de possibilités, un sound design diabolique et des combats bien
plus intéressants.
Tout commence dans cet hôpital désaffecté, délabré et rouillé, qui servira de
décor à l’ensemble du jeu : vous vous y réveillez, un vieil homme en
chaise roulante vous dit quelques phrases mystérieuses, puis fuit encore plus
mystérieusement. Des monstres apparaissent soudainement dans les dédales des
couloirs : mais que se passe-t-il dans cet endroit ? C’est ce que
l’on va découvrir au fur et à mesure de l’histoire, narrée à la fois via une
voix-off, celle du vieil homme qui nous guide à travers des hauts parleurs,
mais aussi via des écrits retrouvés au fur et à mesure que l’on explore les
pièces. En terme de narration, The Dark Meadow reprend donc le système de
l’incroyable Bioshock sur consoles, ce qui ne peut être qu’un gage de
qualité.
L’aventure se vit alors en vue subjective. Si les graphismes (magnifiques) sont
en 3D temps réel, les mouvement sont tout de même limités : des repères
verts se trouvent par terre ou sur les portes, indiquant les endroits où l’on
peut se rendre. Heureusement ces repères sont nombreux et si le système reste
dirigiste, nous n’avons jamais l’impression d’être soumis à une contrainte de
gameplay, bien au contraire. Dans chaque pièce des objets sont à ramasser, des
tiroirs à ouvrir, des trésors à déceler et des panneaux à observer : tout
cela se fait à chaque fois par une simple pression du doigt sur la zone du
décor concernée. C’est aussi simple que ça. Le système de combat rappellera
bien entendu celui de Infinity Blade, à quelques variantes près. Tout d’abord
lorsqu’un ennemi apparaît, il est au loin : on commence donc à l’attaquer
avec une arbalète, ce qui demande pas mal d’adresse (d’autant que certains
monstres envoient des projectiles) mais s’avère très payant pour la suite si on
arrive à le toucher plusieurs fois. Dès qu’ils sont suffisamment, le combat au
corps-à-corps peut commencer à coup d’épée et on retrouve tout de suite le
système d’Infinity Blade : dès qu’on part un coup de l’ennemi, il “perd
équilibre” et on peut le taillader en zigzaguant le plus adroitement possible
sur l’écran tactile. La maniabilité est donc suffisamment instinctive pour que
l’on trouve nos repères immédiatement. Le menu des options propose même
d’inverser les axes pour que chacun puisse adjuster le jeu à sa façon de se
déplacer dans un FPS.
Techniquement, c’est le sans-faute : The Dark Meadow est l’un des jeux les
plus aboutis sur iOS, les couloirs de l’hôpital fourmillant de détails,
d’objets, nos déambulations se faisant sans presque aucun temps de chargement
perceptible. Mieux encore, le son a fait l’objet d’un soin tout particulier,
que ce soit la musique d’ambiance oppressante à souhait, ou les bruitages,
nombreux et ultra réussis.
Avec une durée de vie bien correcte, The Dark Meadow peut se targuer de frôler
la perfection. Frôler ? Oui, car le système de combat devient assez vite
répétitif, au point que l’on finit par espérer ne plus croiser autant de
monstres pour passer à autre chose. Pourtant, ce n’est pas la variété du
bestiaire qui fait défaut, mais bien les limites du système “à la Infinity
Blade” ici appliquées à un jeu avant tout narratif et d’exploration. The Dark
Meadow pêche donc principalement par ce point, compensé certes par le nombre de
ses qualités.
> Retrouvez The Dark Meadow sur l’App Store (App universelle,
4.99€)
On aime :
- Techniquement magnifique.
- L’ambiance graphique, stressante.
- L’ambiance sonore, d’un soin inégalé sur iOS.
- Le bestiaire varié.
- Le scénario, bien écrit, bien mené !
- Un silent-hill conçu par des amoureux du genre, ça se sent.
- Le système de combat de Infinity Blade mais amélioré.
- Tous les textes en VF et les voix VO sous-titrées.
- Une bonne durée de vie.
- Application universelle (compatible iPhone, iPod Touch et iPad).
- L’antithèse parfaite du très vide Infinity Blade.
On aime moins :
- Les combats lassent au bout d’un moment.
- Encore quelques phautes d’orteugraf de temps en temps.
- Un peu cher mais franchement le jeu vaut chaque centime de son prix.