Super Mario Odyssey fonctionne aussi sur les MacBook Pro M1

Un développeur du nom de « Sera Tonin Brocious » a annoncé sur Twitter avoir réussi à émuler le jeu Super Mario Odyssey, à l’origine pensé pour la Nintendo Switch, sur un MacBook Pro 13 pouces équipé de la nouvelle puce M1.

Ce petit exploit a pu être réalisé grâce à l’émulateur open source Yuzu. Le développeur s’est vanté sur Twitter d’avoir réussi à faire fonctionner le jeu sur son MacBook Pro. Une démonstration possible, car la Nintendo Switch, tout comme la nouvelle puce M1 fonctionne avec une architecture ARM.

Si le développeur est venu dans un second temps, tempérer ses propos, et apporter des précisions sur le fonctionnement de sa trouvaille. Il a malgré tout annoncé que les performances de jeu étaient médiocres. Malgré les réclamations de nombreux utilisateurs, il n’a pas donné de marche à suivre pour réussir à reproduire son exploit, expliquant simplement dans les grandes lignes le mode de fonctionnement qu’il a utilisé.

La puce M1 plus forte que tout ?

Cette nouvelle démonstration montre, une fois de plus, toutes les capacités de la puce M1 des nouveaux MacBook. Si elle a été ici sortie de son domaine de prédilection, elle a malgré tout réussi à faire fonctionner des jeux de Nintendo Switch, preuve de sa puissance de calcul.

D’autres développeurs se sont eux aussi amusés à faire tourner des logiciels exotiques sur les nouveaux MacBook Air et Pro d’Apple, afin de tester les limites de cette nouvelle puce M1. Mais beaucoup d’entre eux étaient étonnés face à la puissance du nouveau processeur d’Apple qui propose des performances bien au-dessus des prévisions.

C’est notamment le cas quand un développeur a voulu installer Windows 10 sur son Mac, ce dernier fonctionnait alors mieux que sur une Surface Pro de chez Microsoft.

Apple fait des envieux avec son nouveau processeur ?

Face à la “toute-puissance” des puces d’Apple que rien ne semble arrêter, la concurrence serait prête à copier le modèle Apple. En effet, l’on a appris il ya quelques jours que Microsoft pensait également à produire ses propres processeurs dans les prochaines années, afin de venir concurrencer Apple et sa technologie “maison”.

Mais si le projet Apple Silicon fait des envieux, il faut rappeler qu’il est le fruit d’une décennie de travail, et que Microsoft ne pourra pas rattraper Apple simplement en développant son processeur en six mois, ou un an. Il faudra attendre des années pour voir une puce Microsoft sortir de Redmond, mais là encore, cela pourrait être une révolution, et un coup dur de plus pour Intel.