Apple
Pour iCloud, Apple utilise ses serveurs mais aussi ceux de Google et d’Amazon
à distance d’apple, iCloud, est désormais très étroitement intégré à iOS et
sert pour de nombreux usages : le backup des machines bien entendu, mais
aussi la transmission de données entre machines, le stockage des sauvegardes
d’applications, la gestion des documents utilisées par les utilitaires ou même
Homekit. Lorsqu’on l’utilise, on s’imagine que
toutes les données que l’on transfère de manière volontaire ou automatique
arrivent sur les serveurs d’Apple disséminés dans les différents centres de
données du fabricant d’iPhone. Mais en pratique, la firme à la pomme ne dispose
pas d’une capacité suffisante pour des besoins qui augmentent à chaque machine
vendu et à chaque usage ajoutée à iCloud. Résultat, le cloud d’Apple fait appel
à des serveurs … de concurrents !
C’est via un rapport
concernant la sécurité (PDF) qu’Apple indique comment sont stockées
certaines des données utilisées par iCloud. C’est ainsi l’architecture de Cloud
"S3", pour "Simple Cloud Storage Service?", d’Amazon qu’Apple
a tout d’abord mis à contribution.
Plus récemment, c’est Google qui est devenu fournisseur d’espace de stockage
pour le Cloud d’Apple avec son offre "Google Cloud Platform". Celle-ci remplace
la solution Azure de Microsoft utilisée jusqu’alors.
Mais ce n’est pas parce que ces données sont stockées en dehors de chez
Apple qu’elles sont pour autant plus à risque. C’est en effet uniquement de
l’espace de stockage qui est loué par Apple et les données qui y sont déposées
sont découpées en morceaux et chacun d’eux est chiffré pour ne pas être lisible
par un tiers.
En parallèle, Apple qui possède ses propres "datacenter" aux US dans
l’Oregon, an Californie ou au Nevada notamment a également prévu un
investissement de près de 2 milliards de dollars (1,6 milliard d’euros) en
Europe, avec un centre en Irlande et un autre au Danemark.