Mac
Des statistiques assurent que travailler sur Mac est plus productif que sur Windows
Et la source est fiable : c’est IBM, ancienne première capitalisation boursière du monde, qui vient de publier une étude complète dans ce sens. Mais alors, sur quelles données se base-t-elle ?
En mai 2015, l’entreprise dirigée par Ginni Rometty faisait la une de l’actualité en annonçant laisser à ses employés le choix entre se voir équipés d’un ordinateur sous Windows ou d’un appareil de la marque Apple. Peu après, de premiers résultats encourageants montraient que la transition vers macOS avait permis à sa société de faire davantage d’économies.
Aujourd’hui, un rapport détaillé affirme que non seulement le système d’exploitation de Cupertino permet aux ingénieurs de travailler dans de meilleures conditions, mais en plus -tenez-vous bien- que même les KPI des sales se voient rehaussés ! De quoi remettre en question le flotte PC de bon nombre de startups.
Les chiffres
Aujourd’hui, IBM fait tourner plus de 290 000 Mac au sein de ses locaux. À titre de comparaison, près de 400 000 salariés composent ses équipes. Et alors qu’il fallait auparavant une personne chargée d’aider les employés à résoudre les bugs pour 242 machines Windows, le nombre est monté à 5 400 pour leurs concurrentes pommées.
Autre fait remarquable : seulement 5% des utilisateurs ont déposé un ticket d’assistance sous macOS, contre… 40% pour Microsoft ! Enfin, et c’est probablement le plus impressionnant : les contrats signés par les vendeurs ont vu leur valeur augmenter de 16% grâce au changement de logiciel. Un impact direct sur les revenus d’IBM.
Le Mac, ce happiness manager
Mais ce n’est pas tout : selon IBM, ceux qui travaillent avec un Mac se sentent mieux. Pour preuve, ils sont 17% moins sujets à vouloir changer d’employeur que s’ils évoluent avec l’OS de Redmond. Il peut y avoir plusieurs raisons.
La première, c’est tout simplement que le programme d’Apple est bien plus simple à utiliser que celui créé par Bill Gates. En effet, pensé pour un usage grand public comme professionnel, cet outil est souvent considéré comme plus facile à prendre en main, tout comme son homologue mobile iOS. La seconde, c’est peut-être la stratégie marketing implacable de Philip W. Schiller qui positionne des produits en haut de la pyramide des besoins.