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Selon un ex-employé Facebook viderait la batterie des iPhone
Un ancien employé de Facebook a été licencié en novembre dernier pour ne pas avoir voulu réaliser des tests “illégaux” sur les utilisateurs.
George Hayward a été licencié du groupe Facebook en novembre dernier. Cet ancien scientifique des données de 33 ans a travaillé pendant trois ans au sein de Meta. À l’automne, ses supérieurs lui ont demandé de participer à des « tests négatifs » afin de mettre au point de nouvelles fonctionnalités. Dans une interview accordée au New York Post, il explique qu’ils auraient des répercussions terribles sur l’autonomie de nos téléphones.
D’étranges tests qui coûtent un renvoi
Les « tests négatifs » menés par Facebook permettent à l’application de collecter des informations afin de comprendre comment les messages circulent d’un appareil à l’autre. « Je n’ai jamais vu un tel document de toute ma carrière », expliquait Hayward. Voulant avertir ses supérieurs, il assure à sa directrice qu’une analyse des données sans le consentement clair de l’utilisateur était purement illégale. Cette dernière lui a garanti que la pratique était nécessaire pour améliorer l’expérience pour le grand public.
Refusant de réaliser les tests, Hayward a été licencié du groupe Meta. Il a depuis lancé une action en justice contre son ancien employeur. La première plainte a d’ores et déjà été repoussée par les avocats de Facebook grâce à des clauses présent dans son contrat.
Facebook et la batterie des iPhone : une histoire qui dure
Ces accusations ne sont cependant pas les premières à pointer du doigt Facebook et l’utilisation faite de la batterie par les applications du groupe. En effet, en 2020, déjà, plusieurs utilisateurs sur Reddit avaient fait remarquer que l’application de messagerie instantanée Messenger consommait plus de batteries que PUBG Mobile, un jeu vidéo.
Hayward a lancé une procédure judiciaire contre Facebook qui a repoussé une première fois cette attaque grâce à des clauses dans le contrat de ce dernier. Selon l’avocat d’Hayward, les pratiques du groupe sont « totalement illégales ».