Apple
Les salariés d’Apple veulent près de 28 euros de l’heure garantis !
Un mouvement social a débuté aux États-Unis, faisant écho aux révélations de ces derniers mois.
Reprenons depuis le début. En fin de semaine dernière, on apprenait que certains employés travaillant en Apple Store lançaient leur propre syndicat, en partenariat avec l’organisation nord-américaine Workers United. C’est avant tout l’enseigne de Grand Central qui est concernée. Celle-ci est installée au cœur de la gare historique qui dessert Manhattan.
Apple n’a pour le moment pas pris de mesures pour contrer cette initiative, néanmoins le géant californien a rapidement publié un communiqué pour réagir à l’affaire. Il y souligne son équipe “incroyable” et rappelle offrir de sérieux avantages aussi bien aux contrats à temps plein qu’à ceux qui officient à temps partiel.
Premières revendications
Parmi les requêtes du Fruit Stand Workers United (FSWU), une rémunération mirobolante de 30 dollars de l’heure soit un peu moins de 28 euros au taux de change actuel. Même pour New York, qui est une des villes où le coût de la vie est le plus cher, c’est beaucoup. Gageons qu’il s’agit cependant là d’un chiffre destiné à être négocié, histoire d’obtenir une somme vraiment convenable pour les intéressés.
Les organisateurs précisent d’ailleurs que l’adhésion au FSWU sera payante ; jusqu’à 44 dollars par mois pour ceux qui souhaitent voir leurs pépins couverts. En échange seront notamment proposés des crédits à taux raisonnable, ainsi qu’une meilleure assurance de ne pas être licencié en cas de conflit avec Apple. En effet, dans ce genre de cas, le syndicat peut rapidement attirer l’attention des médias, aux aguets depuis les débuts d’#AppleToo.
Du changement chez les RH
Coïncidence ou non, Apple vient de mettre à jour sa page de recrutement en magasin. On y retrouve notamment la liste des rôles proposés : Genius, manager, vendeur, technicien, support client…
Avec ceci, Apple rappelle quels avantages sont proposés à ses salariés. Parmi eux, des ressources pour la “santé mentale” -une problématique particulièrement contemporaine- mais aussi des congés parentaux ou en cas de maladie et des stock-options pour les plus gourmands.
Des offres d’emploi sont d’ores et déjà disponibles en France, dans des localités telles que Paris ou Grenoble. Pour postuler ou consulter les différents postes à pourvoir dans l’hexagone, c’est juste ici.