Concurrence
Qualcomm ne ferait pas mieux que la puce A16 Bionic, même en 2023
La puce A16 Bionic propulse les iPhone 14 Pro et les iPhone 14 Pro Max depuis leur sortie en septembre.
Des benchmarks du futur processeur haut de gamme de Qualcomm viennent d’être publiés. On y découvre avec une certaine surprise : bien que le composant soit prévu pour sortir plusieurs mois après la puce A16 Bionic des iPhone 14 Pro, cette dernière resterait plus performante. À titre de comparaison, le Snapdragon 8 Gen 2 obtient ainsi le score de 1 483 avec un seul cœur actif, contre 4 709 points avec plusieurs cœurs. Mais pour le SoC A16, les chiffres sont de 1 874 points contre 5 372 points dans les mêmes conditions.
Ces différences pourraient s’expliquer de plusieurs façons. Déjà, il faut savoir que si la carte mère d’Apple a été testée dans un iPhone, ce n’est pas du tout le cas du Snapdragon, ce qui peut largement changer la donne. En effet, si les iPhone 14 Pro sont dotés de 6 Go de mémoire vive et d’un Neural Engine pour accompagner la bête, on ne sait pas ce qui se cache dans l’autre équipement testé ici.
De plus, il faut savoir que ces nombres ne prennent pas en compte la consommation d’énergie. Il est ainsi possible que l’une des puces soit beaucoup plus gourmande, ce qui n’indiquera rien de bon pour le futur des appareils qui en sont équipés. Selon les derniers essais toutefois, les iPhone 14 Pro s’en sortent assez bien en la matière.
Le marketing de Qualcomm interpelle
De son côté, Qualcomm continue pourtant de louer la puissance brute du Snapdragon 8 Gen 2 qui, effectivement, s’avère de haut vol. Pour le fondeur, ce produit devrait ainsi “révolutionner” l’industrie des smartphones premium. Sous ce terme se cachent la plupart des mobiles facturés plus de six cents euros l’unité, mais la définition peut varier selon la source.
Le Snapdragon 8 Gen 2 sortira avant 2023. Pas de date précise pour le moment, mais on peut aisément supposer que le système sera bientôt intégré dans les téléphones portables de Samsung, de Xiaomi ou encore d’Oppo. Google, de son côté, développe également ses propres puces appelées Tensor et concurrençant directement le programme Apple silicon. On les retrouve sous le capot des Pixel 7 et des Pixel 7 Pro, dont les capacités de photophones sont proches de celle des iPhone 14 Pro.