iPhone
Des puces en 2 nanomètres pourraient bientôt arriver sur iPhone
Apple a cependant encore du chemin à faire avant d’y parvenir, que ce soit sur mobile ou tablette.
Deux nouveaux rapports signés Nikkei Asia nous apprennent que le sous-traitant principal des puces Apple silicon se prépare à une nouvelle génération de cartes mères. On y parle sans surprise des gravures en 3 nanomètres, qui seraient sur le point d’accueillir de nouvelles usines de production à Taïwan, où se situe justement le quartier général de TSMC.
Quatre bâtiments sont au programme selon le quotidien japonais, avec un investissement de dix milliards de dollars par unité. Au total, ceci équivaut donc à environ 38 milliards d’euros et même davantage au taux de change actuel. D’autres projets sont par ailleurs entrepris en parallèle par le fondeur, pour une somme finale de 120 milliards de dollars. Soit près de dix fois la capitalisation de TSMC.
Sortie dans trois ans ?
TSMC a également confirmé travailler sur des processeurs gravés en 2 nanomètres, mais ceux-ci ne devraient pas voir le jour avant 2025. Les constructeurs ont donc le temps de voir venir d’ici là, à commencer par Apple. La marque californienne devrait ensuite profiter du savoir-faire de son fournisseur pour ses futurs iPhone, dont une prochaine mouture est d’ailleurs attendue vers septembre. Celle-ci conservera probablement les cinq nanomètres qu’on retrouve déjà avec le A15 des iPhone 13 et des iPhone 13 Pro.
Pour rappel, la finesse de gravure n’est qu’un indicateur parmi tant d’autres pour étudier la performance des processeurs. Elle est à mettre en parallèle avec d’autres informations clés comme les résultats obtenus avec des apps de benchmark ou la consommation électrique des pièces, ce dernier étant régulièrement mis en avant par Apple à chaque mise à jour de ses puces.
TSMC en proie à des difficultés
Bien que ces nouvelles soient encourageantes pour TSMC, elles interviennent alors que la firme a perdu près de 26% de sa valeur à la bourse de Taipei en l’espace de six mois. Ce n’est pas la seule société à connaître la crise ; Apple connaissant le même sort notamment à cause d’une baisse de la demande en iPhone en Chine. Le marché est en effet le premier consommateur mondial de mobiles, et la crise du coronavirus y a entraîné des conséquences à l’échelle globale suite aux différents confinements imposés par le gouvernement.
- À lire aussi : TSMC signe une excellente performance en mars