L’une des forces d’Apple est lié à l’intégration poussée entre d’un coté le logiciel qui fait fonctionner ses appareils et de l’autre les composants électroniques utilisés. Cela permet une optimisation qui est beaucoup plus difficile à obtenir par exemple dans le cas de Google et d’Android, qui doit fonctionner avec des milliers de machines aux composants variés. Le résultat est souvent visible dans les tests dits benchmarks ou Apple, avec des processeurs cadencés moins rapidement, ou avec moins de mémoire, arrive à battre des configurations plus puissantes sur le papier.
Outre cet aspect, la maitrise des technologies et l’économie associée rendent le développement de ces puces particulièrement stratégiques pour Apple.
C’est CNBC qui l’indique après avoir repéré les offres d’emplois liées, Apple aurait monté une équipe en charge de créer une processeur dédié à l’utilisation des données liées à l’activité et à la santé.
Apple dispose déjà de composants dédiés à la capture de données d’activité : la série “S” présente à la fois dans les iPhone récents et dans l’Apple Watch. Ces puces sont actuellement fournies par Broadcom pour l’Apple Watch par exemple.
Apple en s’affranchissant d’une nouvelle dépendance pourrait gagner encore en efficacité, en maitrise mais aussi éviter que les concurrents disposent des mêmes possibilités pour leurs produits.
Il reste peu probable qu’un changement sur le design des puces Sx ne soit au programme dès la prochaine génération d’Apple Watch, attendue pour une présentation dans un mois environ.
Fort des résultats obtenus depuis plusieurs années avec ses processeurs Ax, nul doute qu’Apple va poursuivre l'”internalisation” de ses composants stratégiques dans les années à venir.
