Mac
Pourquoi le MacBook Pro M4 a redéfini les standards de l’affichage
Le MacBook Pro M4 brille de mille feux, littéralement.
Les amateurs d’image connaissent bien les limites des écrans d’ordinateurs portables : couleurs ternes, luminosité insuffisante, précision chromatique approximative. Avec la sortie récente des MacBook Pro M4, Apple a complètement bousculé ces contraintes grâce à une technologie longtemps réservée aux téléviseurs haut de gamme.
La technologie Quantum Dot : l’excellence chromatique enfin accessible
L’écran du MacBook Pro M4 est déjà une petite merveille en termes de puissance (merci à la puce M4). Mais celle-ci ne serait rien sans un affichage à la hauteur ; justement, c’est parce qu’il repose sur une technologie particulière, baptisée Quantum Dot (point quantique ou boîte quantique en bon français) qu’il est aussi exceptionnel. Qu’est-ce qui se cache derrière ce mot savant qui sonne un peu futuriste ?
Les Quantum Dots sont de minuscules nanocristaux semi-conducteurs qui, lorsqu’ils sont excités par une lumière, émettent une lumière de couleur spécifique. Cette couleur dépend de la taille du nanocristal. En utilisant une combinaison de Quantum Dots de différentes tailles, il est ainsi possible de créer une gamme de couleurs beaucoup plus large et précise que les technologies traditionnelles (LCD ou OLED, par exemple).
Pour son nouveau MacBook, Apple a abandonné le film phosphore KSF utilisé jusqu’alors. Cette technologie, déjà adoptée par Samsung et Sony pour leurs écrans QLED haut de gamme, permet d’atteindre une précision chromatique inégalée et une gamme de couleurs très étendue. Résultat : une luminosité qui bondit de 600 à 1000 nits (mesure de la brillance d’un écran) et des couleurs d’une justesse inédite sur un ordinateur portable.
Du Retina au Qantum Dot : le pari gagnant d’Apple
En 2015, lors du lancement des premiers MacBook Pro Retina, Apple avait initialement écarté la technologie du Quantum Dot, jugée trop risquée écologiquement. En effet, celle-ci nécessitait l’usage de cadmium, un métal qui présente des propriétés toxiques pour l’organisme.
Le choix du film phosphore KSF s’était alors imposé comme le juste compromis entre performance et responsabilité environnementale, améliorant notamment le rendu des tons rouges de la dalle. Toutefois, il est aujourd’hui possible de produire des écrans fonctionnant grâce au Quantum Dot sans avoir besoin de cadmium.
Cette nouvelle solution offre non seulement une gamme de couleurs équivalente ou supérieure à l’ancienne technologie KSF, mais rend l’écran plus réactif et moins sujet au flou de mouvement. Un aspect particulièrement appréciable pour les contenus dynamiques, comme les jeux vidéo, les films d’action ou même le travail créatif nécessitant une grande précision colorimétrique.
- Le MacBook Pro M4 adopte la technologie Quantum Dot, offrant des couleurs plus précises et une luminosité portée à 1000 nits.
- Apple a abandonné le film phosphore KSF pour cette technologie, aujourd’hui sans cadmium, plus écologique et performante.
- Cela rend l’écran idéal pour les tâches créatives et la consommation de contenus ludiques ou audiovisuels dynamiques.