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Pourquoi il faut se méfier des VPN gratuits !
William Chalk, spécialiste de la cybersécurité et de la vie privée numérique, a publié un rapport intéressant sur l’utilisation des VPN gratuits. Avec ses collèges de chez Hackernoon, il a enquêté en s’intéressant à différentes apps mobiles de VPN gratuit. Il a notamment décortiqué les conditions d’utilisations de plusieurs d’entre elles. Le dossier relèvent qu’une […]
William Chalk, spécialiste de la cybersécurité et de la vie privée numérique, a publié un rapport intéressant sur l’utilisation des VPN gratuits. Avec ses collèges de chez Hackernoon, il a enquêté en s’intéressant à différentes apps mobiles de VPN gratuit. Il a notamment décortiqué les conditions d’utilisations de plusieurs d’entre elles.
Le dossier relèvent qu’une grande partie de ces apps utilisent les données des utilisateurs. Ou tout du moins, elles manquent de clarté quant à la récupération des informations personnelles et leur partage avec des sociétés tierces. Voici plus particulièrement, pourquoi il vaut mieux se méfier des VPN gratuits :
L’adage est bien connu, depuis quelques années maintenant et l’avènement des services gratuits : “quand c’est gratuit, c’est vous le produit”. Il faut donc toujours se demander comment une entreprise gagne de l’argent avec un service proposé gratuitement.
Pour les VPN, qui sont des logiciels permettant d’anonymiser une connexion internet, c’est d’autant plus important. Car sous prétexte de cacher à l’opérateur ou au fournisseur d’accès internet, les informations de navigation de l’utilisateur, certains VPN récupèrent de nombreuses données à des fins peu louables, avec rémunération à la clé bien entendu.
C’est justement ce que révèle le rapport de Wiliam Chalk pour Hackernoon. Celui-ci précise qu’un VPN a la capacité de surveiller le trafic, le modifier, et même envoyer et vendre les données récupérées à des tiers.
Par exemple, sur plusieurs dizaines d’apps de VPN gratuites repérées sur les magasins d’apps mobiles, Hackernoon a par exemple détecté que 59 % d’entre elles ont un lien avec des sociétés implantées en Chine.
Autrement, des mentions assez inquiétantes peuvent être présentes dans les conditions d’utilisation, sous réserve que celles-ci soient indiquées quelque part, ce qui n’est également pas toujours le cas.
Voici un exemple de ce que certains fournisseurs de VPN gratuits se permettent de faire : “Our business may require us to transfer your personal data to countries outside of the European Economic Area”. Ce qui peut se traduire de la façon suivante : “dans le cadre de nos activités, nous avons parfois à transférer vos données personnelles en dehors de l’Espace Économique Européen“.
De plus, selon les données du rapport, 64 % des services de VPN n’ont aucune présence en ligne, aucun site web. Ceux-ci ne présentent donc aucun moyen de renseigner l’utilisateur sur les conditions d’utilisation. Ce manque peut évidemment inquiéter, étant donné la quantité de données privées (aka. tout notre trafic Internet) que peut prélever une app de VPN.
Voici en résumé les raisons pour lesquelles il être conscient de ce à quoi on s’expose lorsque l’on se tourne vers une app iOS VPN :
- Suivi de l’activité en ligne
- Partage des informations de navigation à des services tiers
- Manque de détails sur l’utilisation des données
- Aucune information sur l’utilisation des données
- Partage explicite des données avec des sociétés tierces situées en dehors des règles européennes de protection (Asie)
Soyez prudent … et conscient !
Utilisez vous un VPN sur votre iPhone ? Lequel ?
Retrouvez le dossier complet de Hackernoon sur les VPN gratuits ici.