Apple TV
Pourquoi l’Apple TV reste aussi imposante face aux dongles ?
Un média californien assure connaître les raisons qui bloqueraient le développement de solutions plus pratiques.
Avec le Chromecast ou les clés HDMI d’Amazon, il est désormais très facile de transformer presque n’importe quel écran récent en téléviseur connecté. Pour ce faire, il suffit de brancher l’appareil à la dalle puis de laisser faire le système d’exploitation embarqué. Un moyen bien plus abordable que d’investir dans une véritable smart TV à plusieurs centaines d’euros pour accéder à ses apps préférées.
L’Apple TV, de son côté, offre la même proposition de valeur logicielle… mais avec un boîtier plus imposant que n’importe lequel de ses concurrents dans le domaine. D’après The Information, l’idée de miniaturiser la bête aurait pourtant bel et bien été proposée, par Timothy D. Twerdahl. Mais les pontes de Cupertino -à savoir Greg Joswiak et Phil Schiller à l’époque- auraient rapidement coupé court à ses idées, ne souhaitant pas dégrader l’image de marque premium de la Pomme.
Une stratégie bancale ?
Parmi leurs autres arguments, les dirigeants d’Apple auraient aussi évoqué de potentielles marges trop réduites, à des kilomètres de ses habitudes en matière de profit pouvant générer des dizaines de milliards de dollars chaque trimestre. Un positionnement qui ne convaincra finalement pas Twerdahl, celui-ci ayant choisi de quitter le navire après avoir aussi officié chez Roku et Netflix*.
Malheureusement, même la nouvelle Apple TV est encore beaucoup trop chère pour la plupart des consommateurs avec son prix de cent-cinquante-neuf euros minimum et sans la 4K. Pour investir certains segments, son fabricant a donc choisi de mettre à disposition TV+ sur la plupart des plateformes, allant jusqu’à proposer un bouton dédié aux côtés de Disney+ et Hulu sur une télécommande de Roku. Mais ce genre d’intégration poserait plusieurs soucis.
Développeurs vs constructeurs
En effet, la vision de certains ingénieurs travaillant aux services chez Apple serait parfois trop réduite à leur environnement virtuel, là où les partenaires distributeurs de la firme prennent davantage en compte les possibilités hardware de leurs produits. D’ailleurs, quand il s’agit de résoudre ce genre de débat, la société de Tim Cook n’accepterait d’aligner aucuns frais supplémentaires pouvant faire office de solution. Pire : quand les deux parties n’arrivent pas à un accord, la première à Wall Street rachète la seconde.
En comparaison, la synchronisation entre iOS et les processeurs propriétaires assemblés par TSMC fait figure d’ironie.
*N.B. : son profil LinkedIn ne mentionne pas son départ