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“Plans” d’Apple est en train de s’imposer face à Google Maps
Apple a présenté “Plans” en 2012. Après des débuts très compliqués, l’application s’impose aujourd’hui comme la solution numéro 1.
Apple Plans est l’application de navigation native de la marque à la pomme. Elle est historiquement en concurrence avec la solution « Maps » de Google, présentée comme native pour les smartphones sur Android. Mais sur les iPhone aussi, Google Maps dispose d’une assise confortable.
L’application subit cependant la concurrence de plus en plus forte d’Apple Plans. Selon un rapport du prestigieux Wall Street Journal, l’avance de Google est plus fine que jamais. Le titre a notamment interrogé Jane Natoli, une jeune femme présentée dans l’article comme une « utilisatrice puissante » de Google Maps. Malgré ce passif, elle reconnaît volontiers qu’elle utilise de plus en plus Apple Plans dans sa vie quotidienne.
Apple Plans : simple et efficace
Un point de vue partagé par un récent diplômé de Georgia Tech. Il a partagé au WSJ son amour pour l’application native de la pomme. Quand le journaliste leur demande pourquoi ils préfèrent Apple Plans, la réponse est similaire. « Apple est vraiment doué pour rendre les choses plus jolies, plus faciles à voir ».
Ce qui saute aux yeux en utilisant Apple Plans c’est la facilité avec laquelle l’utilisateur peut naviguer dans l’application. Le choix d’un itinéraire est clair, et les indications sont de plus en plus nombreuses. L’application aurait également une longueur d’avance en ce qui concerne les trajets dans les transports en commun.
Depuis quelques semaines il est possible d’utiliser Apple Plans en France pour réaliser un voyage à vélo. Si la fonctionnalité n’a pas encore pu être testée en profondeur dans l’hexagone, elle a déjà fait ses preuves dans les autres pays du monde où elle est présente depuis plus longtemps.
Apple revient de loin
L’histoire d’Apple Plans n’est pourtant pas un long fleuve tranquille. En effet l’application avait connu des débuts très compliqués lors de son lancement en 2012. Cette dernière avait été si mal pensée qu’elle avait poussé le néo-PDG Tim Cook sur le devant de la scène. Il avait alors dû présenter des excuses publiques au nom d’Apple, une grande première pour la Pomme.
À l’époque de nombreux analystes avaient d’ailleurs questionné le choix de nommer Tim Cook à la tête d’Apple, assurant que ce dernier n’avait pas les épaules pour une telle fonction. Il allait d’ailleurs, selon ces mêmes analystes, bientôt plier bagage. Plus de 10 ans plus tard, l’histoire a pris une tout autre tournure.