Pas de conseil d’administration chez Twitter pour Elon Musk

Avec désormais 9,2% de Twitter à son actif, Elon Musk est devenu il y a quelques jours le premier investisseur du réseau social en termes de nombre de parts. Un caprice qui lui aura tout de même coûté la bagatelle de 2,9 milliards de dollars pour près de 73,5 millions de titres, et qui commençait sérieusement à inquiéter les autres actionnaires.

En effet, le dirigeant est connu pour ses prises de position relativement controversées, publiées notamment sur son compte… Twitter. Mais Parag Agrawal, CEO de la plateforme aux gazouillis, est venu rassurer ses troupes avec un message publié aujourd’hui et expliquant que Musk ne sera finalement pas présent lors des conseils d’administration.

Quelles conséquences pour la gouvernance ?

En théorie, le milliardaire ne devrait donc pas prendre part aux décisions qui seront prises lors des réunions avec Jack Dorsey (fondateur, 2,25%), Vanguard (8,39%), Morgan Stanley (8,08%) et BlackRock (2,13%). Mais avec sa mise plus conséquente, il lui reste toujours comme possibilité de voter depuis chez lui comme peut le faire n’importe quel actionnaire.

De nombreux fonds s’accordent cependant déjà sur la tenue de route de Twitter. Ces sociétés, réunies, pèsent suffisamment pour contrer d’éventuelles originalités proposées par le CEO de Tesla et de SpaceX. Il est donc peu probable de le voir à l’œuvre, mais les spécialistes gardent l’œil ouvert étant donné son influence certaine aux États-Unis.

Une bonne nouvelle pour la direction

Le tweet d’Agrawal est d’ailleurs très clair : “je pense que c’est pour le mieux“, a-t-il déclaré après avoir appelé l’entrepreneur par son prénom. Tacle bien placé ou simple manque de chaises autour de la table ? Chacun y pariera ce qu’il veut.

Faire partie du conseil d’administration aurait donc de toute manière été davantage un acte symbolique qu’une réelle révolution dans le management de Twitter. L’application, valorisée à hauteur de 36,79 milliards de dollars environ selon les chiffres les plus récents, avait gagné plus d’une dizaine de points à Wall Street suite à l’annonce du rachat par Elon Musk. De quoi alerter la SEC (équivalent de l’AMF outre-Atlantique), qui pourrait donc se ravir de voir l’inventeur d’Hyperloop mis de côté au moins sur le papier.

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Par : Twitter, Inc.

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