Un premier pas d’Apple Intelligence vers une prochaine sortie en France ?

Selon de nouvelles informations partagées par le magazine Bloomberg, souvent très bien avisé à ce propos, Apple a accepté de se soumettre à une nouvelle règlementation facultative. Proposée par les États-Unis, celle-ci limite les pouvoirs de l’intelligence artificielle afin d’en réduire les risques. En faveur du consommateur, ces directives garantissent, en théorie, une meilleure confidentialité des données personnelles ou encore un développement plus éthique des algorithmes. Dans les faits, cependant, les éditeurs dont la capitalisation dépasse le PIB de bon nombre de pays européens ont toute la liberté de continuer certaines opérations dans l’ombre…

Ces informations ne sont bien sûr pas sans faire écho aux récents déboires d’Apple Intelligence au sein de l’Union européenne. Sur place, l’offre de fonctionnalités dopées à l’AI est en effet contrainte au silence, pour une durée indéterminée. Et pour cause : nos législateurs sont encore plus exigeants, et imposent dans le cadre du Digital Markets Act (DMA) des mesures qui s’avèrent encore trop limitantes pour l’intelligence artificielle pommée. Et cette fois-ci, contrairement aux conseils facultatifs de l’administration de Joe Biden, il n’est absolument pas question de passer outre. Les GAFAM sont ainsi tous obligés de se mettre à la page, autrement, leurs équipes risquent de faire directement face à la justice. Voire de recevoir une amende très salée, comme Apple en a d’ailleurs l’habitude.

Proposer un système de régulations facultatives pourrait donc offrir un certain compromis, tant à nos dirigeants qu’au créateur de l’iPhone. Mais encore faut-il que les deux tombent d’accord…

Apple Intelligence : des outils avancés pour la création de contenu

Avec Apple Intelligence, les utilisateurs profitent pourtant de fonctionnalités particulièrement pratiques, que ce soit pour les particuliers comme pour les professionnels. Grâce à l’intégration d’un modèle de langage signé OpenAI, les Mac et les iPhone nous offrent ainsi la possibilité de générer du texte sur mesure. On peut également en corriger en quelques secondes, grâce à la puissance de l’apprentissage machine. Apple précise toutefois que les données ne sont pas toujours traitées en local. Ainsi, celles-ci peuvent être transférées vers des serveurs. Il s’agit toutefois de matériel privé ; la société de Tim Cook assure ne pas revendre nos informations personnelles au plus offrant.

La suite Apple Intelligence fait aussi la part belle à la fonctionnalité Image Playground, par le biais notamment de l’app du même nom. Celle-ci nous permet de créer des images à la volée, sur simple description. Très utile dans le cadre de présentations par exemple organisées depuis l’app Keynote, cette option s’intègre aussi avec la solution de traitement de texte de Pages. Les deux apps natives sont aujourd’hui disponibles à la fois sur iOS, sur iPadOS et sur macOS.

À quand la sortie en France ?

Vous l’aurez compris ; c’est donc là la grande inconnue du moment. Selon la plupart des analyses que l’on peut retrouver sur le net, il semble toutefois qu’Apple prévoit de publier sa nouvelle suite de fde fonctionnalités AI en France et sur le reste du Vieux continent d’ici 2025. Nous ne disposons cependant pas de calendrier plus précis, pour le moment.

Pour tenter de faire face à cet inconvénient, que certains pourraient aisément qualifier de discrimination, il est toujours possible de “tricher”. La procédure est alors relativement simple. Il suffit de modifier les paramètres de son compte Apple, en y liant un nouveau pays à sélectionner. Vous pouvez choisir la région de votre choix, cependant, sachez que ceci vous limitera au catalogue d’applications de l’App Store de l’état en question. Autrement dit, certaines plateformes disponibles uniquement aux utilisateurs français ne vous seront plus accessibles.

Pour maximiser vos chances de réussite, vous pouvez aussi réinitialiser l’iPhone à équiper, vous y connecter avec un identifiant Apple que vous créez pour l’occasion, et utiliser en prime un bon réseau privé virtuel.

• Apple a accepté de se soumettre à une proposition de régulation facultative imaginée par l’administration de Joe Biden
• Ces recommandations portent sur un développement plus sûr et plus éthique de l’intelligence artificielle, au profit des consommateurs
• Apple Intelligence pourrait suivre le même chemin en Union européenne, où le Digital Markets Act bloque ses fonctionnalités

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Par : Keleops AG

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