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C’est officiel : la 5G est sans danger, même si pour l’instant personne n’est équipé

Une nouvelle étude, qui semble sérieuse, assure que le nouveau réseau mobile ultrarapide n’aurait aucune conséquence néfaste sur la santé. Mais quels sont les arguments en sa faveur, alors que les fake news à ce sujet inondent la toile ?

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Bonne nouvelle pour tous les technophiles ou sceptiques qui font du smartphone leur meilleur allié au quotidien. Alors que les rumeurs à propos des périls de la 5G pour le corps humain vont bon train, certains allant même jusqu’à lier le coronavirus ou une hécatombe d’oiseaux à cette nouveauté, des scientifiques viennent de faire taire les hypothèses les plus farfelues en la matière.

Jusqu’à maintenant, les doutes restaient de mise : on ne savait pas si, oui ou non, il fallait se protéger de cette innovation. Les recherches sur le sujet n’étaient soit pas concluantes, soit ne détectaient aucun risque tout en émettant des réserves sur de potentielles découvertes futures. Une marge de supposition suffisante pour voir apparaître bon nombre de théories infondées à ce propos, tôt ou tard démontées par des médias spécialisés dans la lutte contre la désinformation comme Les Décodeurs (Le Monde) ou CheckNews (Libération).

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Avant tout, il faut savoir une chose : la 5G utilise des bandes de fréquence spécifiques, dont la fourchette est calculée pour justement ne pas être nocive pour les populations. Ce sont ainsi des ondes bien moins violentes que celles qu’utilisent par exemple les satellites pour communiquer entre eux, et qui elles pourraient effectivement générer de sérieux dommages sur les organes ou le cerveau, nécessitant une hospitalisation immédiate après exposition.

© Unsplash / Echo Grid

Par conséquent, le standard que nous utilisons a été limité pour fonctionner bien sous le seuil de danger pour la santé. Un exemple concret explique par exemple qu’un mobile classique, comme le prochain iPhone qui sera compatible avec cette norme, même en faisant tourner son modem à pleine puissance, n’atteindrait que 50% de cette “dose” maximale que l’on peut supporter. Mais en réalité, dans la vie de tous les jours, nos appareils s’en tiendraient à seulement 1%. Pas de souci donc si vous stockez un téléphone allumé dans votre poche : vous ne risquez pas de devenir stérile, et votre enfant peut lui aussi continuer à jouer en ligne.

Des détails émanant d’une source sûre

Malgré tout, l’ICNIRP (International Commission on Non‐Ionizing Radiation Protection) a souhaité en avoir le coeur net. Cette association, non gouvernementale et à but non lucratif, est basée en Allemagne et réunit pléthore de docteurs pour enquêter sur nos moyens de transmission préférés. Et après avoir retourné le net et toutes les publications parues dans les journaux spécialisés en médecine, cette organisation est arrivée à une conclusion claire et nette : tout comme la 3G et la 4G, leur successeur est viable sans interférer négativement le vivant.

Pour nuancer, notons que l’un des porte-parole de l’institution, le Dr. Jack Rowley, travaille également pour la GSMA, qui anime le MWC de Barcelone, annulé cette année. La majorité des constructeurs de smartphones illustrant nos colonnes, comme énormément d’opérateurs, en sont membres. Enfin, la quantité de consommateurs ayant acheté un objet connecté à la 5G est encore relativement faible : moins d’une personne sur cent autour du globe. Et de toute manière, les applications concerneront surtout les professionnels !

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Par : Keleops AG
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