Les numéros de série de nos produits Apple vont changer

Aujourd’hui, le format des numéros de série de Mac est peu ou prou le même pour tous. Il utilise une formule composée d’identifiants liés au lieu et à la date de production de l’appareil, mais aussi une autre combinaison indiquant quant à elle le modèle précis et sa capacité de stockage. Autant dire qu’il s’agit en fait d’une véritable carte d’identité, particulièrement intéressante pour de potentiels internautes malintentionnés.

Afin d’y remédier, Apple a donc choisi de randomiser cette suite de chiffres. Le changement n’est certes pas encore effectif (pas la peine d’aller vérifier en magasin), mais il sera bel et bien implanté dans les semaines qui viennent. Nous aurons alors droit à une suite de huit à quatorze caractères alphanumériques. Pour débuter, les premiers articles à les proposer le seront avec dix caractères.

Calendrier reporté

En fait, Apple aurait déjà souhaité mettre en place cette solution il y a plusieurs mois. Mais la pandémie de coronavirus l’aurait poussée à décaler ses projets, une fois de plus. On sait en effet qu’en Asie la situation sanitaire n’a pas toujours été au mieux, les sous-traitants tentant tant bien que mal d’honorer les millions de commandes de nouveaux iPhone. Foxconn entretiendrait d’ailleurs encore des relations relativement tendues avec Cupertino.

Avec donc près de quatre trimestres de retard, l’implémentation des nouveaux numéros de série ne concerne pas les ordinateurs, tablettes ou smartphones livrés en ce moment : il faudra patienter davantage. Nul ne connaît néanmoins la date précise de leur arrivée, ni même quels sont les produits qui y auront droit pour commencer.

Contrefaçon ou cybersécurité ?

À vrai dire, il est par ailleurs toujours assez difficile de comprendre quelles sont les véritables raisons qui ont poussé Apple à un tel changement. On sait néanmoins que la fraude relative à ses services -notamment de réparation– prend de plus en plus d’ampleur ces dernières années. Les techniciens agréés font ainsi face à des stratagèmes de plus en plus élaborés, qu’il convient de déjouer en se mettant rapidement à la page.

Autre possibilité : le piratage. Connaître des spécifications liées aux composants internes d’un Mac permettrait ainsi de mieux le cibler, avec des logiciels sur-mesure comme ont pu le constater ceux qui ont opté pour les dernières éditions avec processeur propriétaire M1. Pour terminer, c’est aussi la confidentialité qui entrerait en jeu, à cause des informations spatio-temporelles de l’ancien code.

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Par : Keleops AG

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