Applications
Nous passons quatre heures par jour sur nos applications
Un chiffre qui a explosé depuis le début de l’année 2020.
Un nouveau rapport de la société d’analyses de données mobiles Annie affirme que nous passons en moyenne 4,2 heures par jour sur les applications de nos smartphones, selon des données collectés au cours du premier trimestre de l’année 2021. Ce chiffre est en augmentation de 30% par rapport au premier trimestre de l’année 2019 selon les informations données par le cabinet.
La pandémie de coronavirus qui touche le monde depuis le début de 2020 est évidemment un des facteurs les plus importants à prendre en compte dans la lecture de ces chiffres. Il est en effet difficile de savoir si cette hausse brutale est le début d’une tendance ou si les chiffres vont, dans les prochains trimestres et années, retrouver leur niveau d’avant la pandémie.
Le cabinet à l’origine de cette étude explique qu’il est malgré tout difficile de trouver d’autres motifs à cette augmentation soudaine du temps d’utilisation, que la pandémie.
En effet entre le début de l’année 2019 et 2021 aucune application n’a “crevé l’écran” en se propulsant aux premières positions comme avait pu le faire Tik Tok, par exemple.
Une hausse inégale partout dans le monde
En plus de cette hausse généralisée, la société d’analyses a relevé que les données de chaque pays avaient subi des évolutions bien différentes entre 2019 et aujourd’hui. Un état comme l’Inde a par exemple vu le temps passé par sa population sur les applications augmenter de 80%, atteignant quasiment les cinq heures par jour aujourd’hui. D’autres pays comme le Japon ont eux aussi eu une augmentation du temps passé sur les applications, mais elle est bien moindre, de l’ordre de 15% entre 2019 et 2021.
Certains états comme celui du Soleil levant ont d’ailleurs vu cette donnée évoluait à la baisse entre le début de l’année 2020 et les chiffres nouvellement publiés sur le premier trimestre de l’année 2021. Signe de l’impact de l’épidémie l’an passé sur l’archipel nippon.
En conclusion, les chiffres de cette étude sont évidemment à prendre avec précaution, ils n’ont de plus été mesurés qu’à partir d’un échantillon de la population dans chacun des pays et les usages réelles peuvent être assez différents de ce qui est démontré dans le graphique.
Il faudra maintenant attendre un “retour à la normale” pour mesurer quel impact la pandémie a eu sur nos usages aux quotidiens, et savoir si certains d’entre eux ont été adoptés depuis.