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Free choisit Nokia pour les infrastructures du réseau 5G en France
Nokia semble être le grand favori pour les infrastructures du réseau 5G en France. Il vient de signer un contrat avec Free, et potentiellement d’autres opérateurs mobile à l’avenir.
Au début de l’hiver prochain, l’attribution des fréquences 5G pour les opérateurs mobiles français vont se dérouler avec l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Les fréquences allant de 3,4 à 3,8 GHz seront vendues à des prix fixes et des prix attribués par enchères. La mise en place du réseau 5G se rapproche donc et pourrait faire ses premiers déploiements dès 2020. D’ici là, les opérateurs doivent encore passer des accords pour mettre en place le nouveau réseau d’infrastructures.
Du côté du groupe Iliad, possédant des opérateurs français et italiens dont Free, les choses se précisent. Afin de « faire le choix de la technologie européenne et de l’indépendance stratégique », pouvions-nous lire dans le communiqué du groupe, Iliad a fait le choix de travailler avec le finlandais Nokia.
Free déploiera son réseau 5G en France avec Nokia
Avec ses plus de 20 millions d’abonnés en France dont 13,4 millions d’abonnés mobile, Iliad fait partie des principaux acteurs de la communication électronique dans l’Hexagone grâce à Free. Bien que le groupe ait également déployé ses activités en Italie, les chiffres de l’Agence Option Finance (AOF) indiquent que 97 % du chiffre d’affaires d’Iliad est réalisé en France.
Le partenariat entre Free et Nokia ouvre le bal des accords entre les opérateurs et les équipementiers, afin de mettre en place le réseau d’infrastructures adéquates pour le réseau 5G. Le choix d’opérer avec Nokia n’est pas surprenant : Iliad travaille avec le partenaire depuis 2010. Mais l’accord laisse ainsi de côté Huawei, proposant également d’opérer pour les infrastructures 5G dans le monde entier.
Nokia, grand favori du réseau 5G en France
Outre Huawei, d’autres prétendants à la mise en place des infrastructures 5G sont en lice en France. On compte notamment Samsung, ZTE, mais également l’autre européen Ericsson, dont le siège se trouve en Suède.
Malgré tous ces prétendants, les opérateurs français semblent mettre Nokia en grand favori de cette future demande d’infrastructures. Il faut dire qu’aux côtés de Free, le Finlandais est également partenaire d’Orange et de SFR, avec qui de multiples expérimentations ont déjà vu le jour en France.
Toujours sous le blason européen, Bouygues Telecom pourrait travailler avec Ericsson, si jamais l’on se fie au fait que les deux partenaires ont réalisé des expérimentations 5G dans la ville de Lyon, en janvier dernier.