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Mines de cobalt : Apple réfute son implication dans l’exploitation d’enfants
Il serait trop compliqué de connaître précisément l’origine des matériaux choisis pour équiper nos iPhone…
L’an dernier, plusieurs multinationales Tech ont été pointées du doigt pour leurs liens avec le travail de mineurs en Afrique. Pour faire court, comme l’a démontré Cash Investigation, de nombreux enfants se chargent d’y extraire du cobalt, une matière indispensable au bon fonctionnement de nos appareils mobiles. Mais les galeries souterraines sont mal entretenues, et beaucoup de jeunes ne disposent pas des outils nécessaires pour un rendement efficace.
Par conséquent, les éboulements sont nombreux, avec régulièrement des morts à la clé. Par ailleurs, les salaires étant maintenus très bas (5,5€/jour) par les sociétés en charge de l’activité, la santé des enfants se détériore rapidement car ils enchaînent parfois douze heures par jour pour subvenir aux besoins de leur famille. Un comble quand on sait qu’Apple a fait de ce sujet le principal objectif de sa Watch.
Objectif : venir en aide aux victimes
Une class-action a donc été lancée contre de nombreuses firmes qui utiliseraient potentiellement du cobalt issu des mines de Glencore, sous-traitant majeur accusé par le recours collectif. On y retrouve aussi Tesla, Google, Microsoft et Dell. Et aujourd’hui vient de tomber leur contre-argumentation.
La défense assure en effet ne pas savoir quelles sont les mines qui fournissent le cobalt de leurs produits. En effet, de la République du Congo aux assembleurs asiatiques comme Foxconn –ou les conditions de travail sont elles aussi déplorables– le chemin est long est toute identification serait rendue impossible par les mélanges des matériaux issus de plusieurs sources différentes. Si c’est vrai, alors peut-être qu’une législation sur la traçabilité (comme sur la nourriture) serait la bienvenue ?