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Pour les développeurs de Procreate, arts et I.A. n’ont rien à faire ensemble
L’entreprise refuse catégoriquement de suivre la tendance.
L’intelligence artificielle générative est sur toutes les lèvres. Que ce soit Apple, Google, Adobe ou Microsoft : tous les géants de la tech s’y mettent. Une application populaire sur iPad fait cependant de la résistance.
Il s’agit de Procreate, véritable référence dans le domaine du dessin et de l’illustration sur iPad. L’application a décidé de ne pas succomber à la tentation de l’IA générative. Une position à contre-courant qui soulève des questions.
Dans une déclaration publique, Procreate a affirmé sans détour que « L’IA n’est pas notre avenir ». L’entreprise estime que « IA générative est en train de détruire l’humanité des choses » et qu’elle est « construite sur une base de vol ».
Un choix audacieux et assumé
Procreate assume pleinement ce choix, même si cela signifie faire d’eux une exception et risquer d’être laissés pour compte. L’application considère que cette voie est « la plus passionnante et la plus fructueuse » pour leur communauté.
Procreate met en avant plusieurs arguments pour justifier sa position. Tout d’abord, l’entreprise affirme respecter profondément les compétences durement acquises
de ses utilisateurs. Elle souligne également que, de par sa conception, elle n’a pas accès à l’art créé sur son application.
Enfin, Procreate se dit fière de sa politique de confidentialité : l’activité des utilisateurs n’est pas suivie dans ses applications. Une approche qui tranche avec celle de nombreux acteurs du secteur.
Les Français, champions de la méfiance envers l’IA
Cette position de Procreate fait écho aux craintes exprimées par de nombreux Français vis-à-vis de l’IA. Selon une récente étude du Boston Consulting Group, 42 % des Français sont craintifs face à l’impact de l’IA sur leur emploi, contre seulement 30% en moyenne dans les autres pays sondés. Cette inquiétude serait en partie liée à une couverture médiatique négative de l’IA en France.