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Les AirTags sont (encore) au coeur d’un faits divers

Apple a présenté les AirTags il y a quelques mois, mais depuis les affaires se suivent et se ressemblent à leur sujet, rarement dans le bon sens.

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© Apple

Depuis leur sortie il y a quelques mois les AirTags font souvent la Une des journaux, mais rarement pour de bonnes raisons. En effet, les petits traceurs de la marque à la pomme peuvent être utilisés pour retrouver ses clés, mais aussi pour suivre une voiture à la trace ou dans des scénarios encore plus dérangeants, directement des personnes.

Selon un rapport du média new-yorkais WGRZ, les AirTags d’Apple auraient été au cœur d’une affaire de harcèlement. En effet, l’article explique que des agents du département de police de West Seneca ont averti les habitants du quartier d’un potentiel risque de harcèlement causé par les AirTags.

Une mauvaise utilisation qui permet de suivre les gens

La police explique que tout a commencé le mois dernier, alors qu’une femme s’est rendue au poste de police de West Seneca alors que son iPhone a présenté une notification expliquant qu’un AirTag se trouvait à proximité d’elle. Ce dernier était en effet dissimulé sous le pare-chocs de la voiture.

Un deuxième cas de AirTag dissimulé a été détecté par la police, sans que cette dernière ne parvienne à mettre la main sur le petit traceur d’Apple, visiblement très bien caché. Les personnes à l’origine de ce plan auraient même enfermé le AirTag afin d’étouffer le bruit de ce dernier quand on le fait sonner.

Deux affaires et un vrai problème pour la police

Selon la police, il n’y a que très peu de chance pour que ces d’eu affaires soient liés, mais elles montrent bien que les risques en ce qui concerne le harcèlement avec l’utilisation des AirTags est quelque chose de possible sur le papier, mais qui fait, hélas, déjà partie du quotidien de nombreuses personnes.

Les AirTags sont des objets formidables mis en place par Apple pour ne plus jamais perdre ses clés, son portefeuille ou même son vélo. Mais comme toute nouvelle technologie, cette dernière a des mauvais côtés et ils peuvent être utilisés par des tiers afin de réaliser des délits voir des crimes.

Pour le moment la police n’est pas capable de dire pourquoi les deux femmes du district disposaient d’un AirTag autour d’elle. Les motivations des personnes à l’origine de cette traque sont encore inconnues pour l’heure.

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