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Les législateurs ont tranché : les jeux d’argent interdits sur iOS

Ne dites pas adieu à votre portefeuille pour autant ; il est probable que vous ne soyez pas concerné.

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© Unsplash / Sunyu Kim

Après le Japon qui force Apple à autoriser les développeurs à ne pas lui reverser de commission sur les achats réalise dans leurs apps, au tour de la Corée du Sud de sévir. Cette fois-ci, Séoul ne s’est en revanche pas penchée sur le positionnement jugé anticompétitif de l’App Store mais plutôt sur les risques de certaines plateformes qui y sévissent. Il s’agit des jeux d’argent.

Vous n’êtes en effet probablement pas sans savoir que bien que les “casinos” soient interdits sur iPhone, certains éditeurs proposent des alternatives plus souples qui passent entre les lignes. C’est notamment les cas de certains jeux, qui récompensent leurs utilisateurs en monnaie virtuelle -ou fiat- lorsque ceux-ci progressent dans le gameplay.

Une victime toute désignée

Les NFT et autres cryptos, souvent gagnés dans ce cadre, semblent donc particulièrement visés par cette nouvelle loi, qu’Apple et Google devront donc respecter au risque de se voir réprimandés par une forte amende. Et ce n’est pas ce qui manque : en France et d’autres pays, la Pomme a déjà dû s’acquitter de sommes rondelettes pour ne pas s’être pliée aux exigences des institutions locales.

Dans l’hexagone, où une sanction à hauteur d’un milliard d’euros prononcée par l’Autorité de la concurrence peine encore à être honorée par Cupertino, les jeux d’argent ne sont toutefois pas encore interdits. Du moins pas en tant que tel, cette activité étant tout de même particulièrement régulée au point que des boutiques de ce type ne peuvent tout simplement pas avoir pignon sur rue.

Aucun risque, donc, pour vos NFT. Pour le moment ?

L’Europe s’en mêle

Comme on sait depuis quelques années déjà que le Vieux continent s’intéresse aux cryptomonnaies et souhaite développer son propre système d'”euro numérique” pour contrer l’avènement de la blockchain décentralisée, le danger reste malgré tout présent.

En faisant pression sur les états membres, dont certains comme l’administration Macron semblent de toute manière sur la même longueur d’onde, le Parlement serait alors à même de venir mettre un terme aux activités très lucratives de certains développeurs P2E. Restera alors à la DeFi de prouver son efficacité sur le long terme, qui ne semble pas tarir depuis ses débuts chez le grand public.

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Par : Keleops AG
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