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Le Flipper Zéro ne peut plus pirater les iPhone
iOS 17.2 met fin à la partie.
L’attaque au Flipper Zero n’est plus opérationnelle ! Il s’agit pour rappel d’un petit gadget ressemblant à un jouet, et qui sert à la base à effectuer des tests de pénétration. Cela afin de détecter des failles de sécurité, et de les réparer.
On vous en parlait pour la première fois en septembre, où un professeur expert en cybersécurité s’amusait à attaquer les appareils Apple avec l’outil. Pour ce faire, il injectait un bout de code dans le Flipper Zero, qui a la capacité de le faire passer pour un appareil Apple. Une fois le code injecté, le Flipper Zero était en mesure d’envoyer des demandes intempestives de jumelages vers n’importe quel iPhone ou iPad.
Le professeur affirmait qu’il avait rendu cette faille publique afin de « faire une blague aux Apple addict », et par la même occasion d’avertir la firme à la pomme de la manœuvre. Cela n’a malheureusement pas été un grand succès étant donné qu’un mois plus tard, la faille était toujours opérationnelle, et le seul moyen de s’en préserver est de désactiver son Bluetooth. Après que la faille ait été rendue publique, de nombreux petits malins se sont en effet amusés à faire planter les iPhone ou iPad des gens dans les lieux publics. La nature de l’attaque n’est pas dangereuse en soi, mais elle reste quand même nuisible et intrusive.
iOS 17.2 met fin à la partie
Plus de trois mois après que la faille du Flipper Zero ait été diffusée publiquement, il semble qu’Apple ait pris des mesures afin de la stopper. ZDNET et 9to5Mac ont en effet effectué des tests après avoir mis à jour les iPhone cibles vers iOS 17.2, et il semble que la faille ne soit plus opérationnelle. La firme à la pomme a donc bien déployé un correctif dans la dernière mise à jour de son système d’exploitation pour iPhone.
L’épopée du Flipper Zero contre les iPhone semble donc toucher à sa fin, heureusement qu’il ne s’agissait que d’une faille mineure au vu du temps de réaction d’Apple. Mais on ne doute pas que si la nature de l’attaque avait été plus sensible, la firme aurait réagi plus vite.