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Carrefour Banque : fin de l’aventure pour le compte C-Zam

Le service C-Zam fermera tous les comptes le 15 juillet prochain.

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© C-Zam

En 2017, Carrefour Banque affichait de grandes ambitions lors du lancement de son compte bancaire simplifié, C-Zam. Ce dernier était accessible dans les grandes surfaces du réseau de distribution (et sur internet), et il permettait d’obtenir un compte et une carte de débit compatible avec Apple Pay en quelques minutes.

120 000 clients actifs

Malheureusement, la solution n’a pas rencontré le succès escompté – et Carrefour Banque a finalement décidé de mettre fin à l’aventure il y a quelques heures.  Le groupe stagnait depuis longtemps autour des 120 000 clients actifs alors que son homologue Nickel continue sa croissance tonitruante (1,6 million de clients).

Carrefour Banque n’aura jamais réussi à répliquer le succès du compte Nickel, bien que ce dernier lui soit très proche d’un point de vue capitalistique : la banque du géant de la distribution est détenue à 40% par BNP Paribas, qui a lui-même racheté le compte Nickel en 2017…

Sur le site officiel de C-Zam, un message explique que les clients verront leur compte être fermé d’ici au 15 juillet. Le service invite ses clients à migrer vers leur “partenaire Nickel [qui leur] propose une offre exclusive destinée spécialement aux clients C-zam”. Les frais de la première année (20€) leur seront offerts à titre gracieux.

Un marché très compétitif

En quelques années, le paysage bancaire français a été boulversé par l’arrivée de nouveaux acteurs. Entre les comptes bancaires simplifiés comme C-Zam, Eko ou encore Ma French Bank et les néo-banques (voir nos avis Revolut et N26 respectifs), KPMG a recensé en juillet 2019 pas moins de 18 nouvelles banques mobiles sur le marché français. Nos confrères de Presse-citron ont réalisé un comparatif détaillé de toutes les banques du marché.

La crise sanitaire a servi de douche froide à tout l’écosystème : le géant N26 a été dans l’obligation de licencier une partie de ses effectifs, Revolut a offert la possibilité à ses salariés d’être rémunérés en actions – et la néo-banque anglaise Bo a tout simplement mis la clé sous la porte. Si la fin de C-Zam était pressentie depuis plusieurs mois, la situation actuelle a sonné le glas pour le service.

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Par : Keleops AG
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