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L’Apple Card, un succès qui inquiète
Un an après son lancement, l’Apple Card, inquiète autant qu’elle séduit. Pensé par Steve Jobs comme l’un de ses derniers projets, cette carte bancaire veut révolutionner le monde de la finance. Tout simplement.
148 jours après son annonce par Tim Cook, l’Apple Card était disponible pour tout américain qui en faisait la demande. Pas d’obligation de revenu, de demande administrative, la carte bancaire d’Apple se veut simple. Lancée en même temps qu’Apple News + et Apple TV+, elle a su séduire un grand public dès sa présentation, en mettant en place un système de cash back qui permet de récupérer une petite partie de l’argent dépensé par le propriétaire de la carte.
Une idée qui a plus de 15 ans
L’idée n’a rien de nouvelle chez Apple déjà à la fin des années 2000, une carte bancaire, servant à acheter des produits Apple uniquement, avait été mis à disposition de la clientèle de la marque à la pomme. Avec sa disparition, le public attendait une nouvelle carte bancaire, made in Apple, comme l’espérait aussi Steve Jobs. Et c’est finalement en 2019 que le produit tant attendu est arrivée dans les mains de milliers d’américains.
Grâce à l’aide de la Goldman Sachs, une des plus grosses banques américaines, Apple a pu lancer sa carte de crédit, ce qui avait été annoncé par les experts de la finance comme “une aubaine” pour la marque à la pomme.
Si Apple n’a confirmé aucun chiffre sur le lancement de l’Apple Card, les évaluations extérieures sont plutôt encourageantes et la Goldmans Sachs a assuré devant ses actionnaires qu’il s’agissait du “meilleur lancement de carte bancaire de l’histoire”, tout simplement.
Un succès qui déplait à certains
Si le succès de l’Apple Card n’est donc plus à démontrer, il ne contente pas tout le monde. Et au sein du public de la marque, certains se sont plaints de l’usure de la carte, extrêmement rapide. Finalement Apple a proposé plusieurs solutions pour entretenir le titane sur la carte et réduire l’usure.
Autre critique faite à la carte d’Apple, elle serait discriminatoire. Nombre de clients se sont plaints d’une discrimination basée sur le sexe pour l’acceptation ou non des crédits. Ces décisions ne sont en réalité pas prise par Apple mais par la Goldmans Sachs. Cette dernière a nié les faits, et si une enquête a été ouverte l’an passé, aucun rapport n’a pour le moment était rendu public.