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La Belgique lance son “StopCovid” avec “Coronalert”
Après le lancement manqué de StopCovid en France, la Belgique avait pris son temps pour créer une application fonctionnelle sur son territoire. En ce premier octobre la version finale de “Coronalert” est lancée dans le royaume des Flandres.
Coronalert, c’est le nom de l’application qui va être mise en place dans les prochains jours par le gouvernement belge. Disponible depuis ce premier octobre l’application utilise l’API de Google ou Apple pour suivre le déplacement des populations et ainsi mieux lutter contre la pandémie du Covid-19. Au contraire de la version française de l’application, StopCovid, les Belges ont décidé de prendre la mesure des événements et d’utiliser tous les moyens techniques dont ils disposaient pour créer l’application la plus performante possible.
D’un point de vue de la sécurité de nos voisins belges, le gouvernement affirme que toutes les données de l’application sont directement stockées dans le téléphone et qu’aucun envoi ou réception d’informations n’est réalisé vers des serveurs externes.
Coronalert est aujourd’hui disponible sur l’App Store et le Play Store, l’application est destinée à toutes les personnes, vivant, travaillant ou visitant la Belgique. Pour information, elle est aussi présente sur l’App Store français et n’est donc sur le papier pas seulement réservée aux Belges, ce qui peut être intéressant, pour les frontaliers notamment, vivant en France et travaillant en Belgique, mais aussi les voyageurs.
L’échec de StopCovid en France
En France le gouvernement a très tôt décidé de lancer une application pour suivre les déplacements de populations et ainsi « traquer » les personnes qui sont positives au Covid-19. Mais l’application, fonctionnant avec un système « maison » refusant d’utiliser les systèmes d’API de Google ou d’Apple, a été un grandissime échec. En plus de n’avoir pas été très téléchargée par la population de l’hexagone l’application n’était pas très efficace et les conditions à réunir pour la rendre utile étaient beaucoup trop grandes pour permettre des détections de contaminations.
L’application n’a permis de détecter que 72 contaminations depuis son lancement début juin.