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Justice : au tour du Japon de se pencher sur le cas Apple

Les soupçons de comportement anticompétitif pesants sur la marque à la pomme traversent le Pacifique.

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© Unsplash / David Edelstein

Après la France, l’Italie, le Brésil, la Commission européenne, l’Allemagne et bien sûr les États-Unis, voici que le Japon commence également à s’interroger sur la position dominante d’iOS et d’Android. Il faut dire qu’au pays du soleil levant, les deux systèmes d’exploitation propulsent déjà plus de neuf smartphones sur dix. Ce qui peut potentiellement poser quelques soucis lorsque de plus petits acteurs tentent de faire croître leurs propres apps.

Histoire de démêler le vrai du faux, les autorités de l’archipel ont donc choisi d’interroger directement les cadres d’Appleà ce propos. Des auditions devraient ainsi bientôt permettre à la firme de s’expliquer, notamment face à des données fournies par la concurrence. À la barre seront ainsi appelés des fabricants de mobiles, mais aussi d’enceintes connectées (comme le HomePod) ou d’ordinateurs portables similaires aux MacBook.

Contexte

Dans les îles japonaises, Apple est considéré depuis maintenant plusieurs années comme l’une des entreprises les plus populaires chez la classe moyenne. Certains de ses produits s’y vendent ainsi particulièrement bien, tel le Mac mini avec processeur M1 sorti il y a peu de temps. Des données qui se confirment avec la tendance proactive de la région, où la réussite au travail est souvent l’objectif majeur de bon nombre d’habitants.

Non loin se trouvent par ailleurs les sources d’approvisionnement directes de Cupertino. La société conçoit en effet des millions d’iPhone et d’iPad en Asie, sans compter que toutes les puces du programme silicon sont dans les mains de TSMC à Taïwan. Non loin, en Inde, Foxconn et d’autres sous-traitants souvent critiqués se chargent de l’assemblage final avant commercialisation.

Quelles conséquences possibles ?

Si pour le moment on ne sait pas vraiment quelques questions seront posées à Apple, il est fort probable que les législateurs disposent déjà d’un dossier solide à l’encontre de ses agissements. Les lobbyistes de l’accusée sont peut-être même déjà à pied d’œuvre pour tenter de ralentir la machine.

Car en cas de bataille perdue, ce sont potentiellement des amendes salées à hauteur de plusieurs milliards de dollars qui pourraient venir de nouveau ternir la réputation de l’entreprise. Mais il y a bien sûr peu de chances pour que certains produits ou services soient bannis au Japon. En revanche, certaines politiques de confidentialité devront sans doute être revues…

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Par : Keleops AG
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