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L’iPhone, un monstre de puissance face à l’ordinateur de la mission Apollo 11
Grâce à des composants beaucoup plus puissants que ceux des ordinateurs de 1969, l’iPhone pourrait soutenir les calculs de 120 millions de missions Apollo 11.
En ce dimanche 21 juillet, l’Homme fête les 50 de son premier pas sur la Lune. En effet, en ce même jour de l’année 1969, à 3h56, heure française, l’américain Neil Amstrong posait son pied sur la surface lunaire, devant plusieurs centaines de millions de téléspectateurs, avec de nombreuses personnes suivant également la mission à la radio.
Il s’agit bien évidemment d’une prouesse technologique pour l’époque, avec ce voyage à travers l’espace, cette descente sur le satellite naturel de notre belle planète, et puis le départ du module lunaire pour un retour sans encombre, ou presque. La performance est d’autant plus impressionnante lorsque l’on compare le matériel qu’ont utilisé les scientifiques de l’époque pour la mission Apollo 11, et ce que l’on dispose aujourd’hui dans nos poches, un demi-siècle plus tard.
Nos collègues d’iDropNews se sont en effet amusés à une petite comparaison de la puissance de l’ordinateur ayant servi à guider Apollo 11 avec celle de l’iPhone d’aujourd’hui.
Des composants à la puissance démultipliée
L’ordinateur de suivi de la mission Apollo 11 contenait 32 768 bits de mémoire vive. Aujourd’hui, un iPhone XS en contient 4 Go, ce qui correspond à 34 359 738 368 bits. C’est plus d’un million de fois la quantité de mémoire vive de l’ordinateur de 1969. Rappelons qu’il faut 8 bits pour stocker un seul caractère, comme une lettre de l’alphabet. La mémoire de l’ordinateur de 1996 pouvait donc stocker l’équivalent d’un fichier texte de 4 Ko.
Concernant la mémoire de lecture ROM, équivalent du stockage disque dur, l’ordinateur Apollo 11 en contenait 72 Ko. Un iPhone XS peut atteindre 512 Go de stockage, soit plus de 7 millions de fois plus.
Enfin, pour le processeur, c’est une puce de 0,43 MHz de fréquence qui a sous-tendu la mission spatiale américaine. En comparaison, un iPhone XS intègre un CPU cadencé à 2,5 GHz, ce qui est 6 000 fois plus.
Selon Tibi Puiu et son étude précise sur le sujet, on peut dire que sur le papier, un iPhone moderne est capable de supporter les calculs sous-tendant 120 millions de missions Apollo de l’époque.
Bien évidemment, ces comparaisons sont là à titre indicatif seulement. Elles prouvent surtout qu’à la fin des années 1970, l’informatique n’en était qu’à ses balbutiements. L’Homme, avec le matériel d’il y a 50 ans, a donc réussi un véritable exploit historique avec la pose de ses pieds sur la Lune.