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Selon son inventeur : pas d’iPhone ou de MacBook utilisant l’alliage Liquidmetal avant plusieurs années (résumé interview)
bon la hi-tech et a l’art de faire fantasmer ceux qui attendent des produits
spectaculaires et innovants en provenance de chez Apple. En effet, suite au
rachat de technologie effectué par la firme à la pomme, on
l’avait longuement évoqué ici, des rumeurs
récentes tablaient sur une utilisation à grande échelle de ces alliages
métalliques pour le nouvel iPhone attendu en 2012. Mais l’interview de
Atakan Peker, un des inventeurs de ces alliages vient calmer
ses espoirs tout en en faisant naitre d’autres !
Pour lui, la technologie ne sera pas utilisable à grande échelle
avant encore plusieurs années.
Retour sur les points les plus importants de
cette interview particulièrement intéressante dans laquelle il se confirme
qu’Apple a bien utilisé cet alliage pour …
l’aiguille d’éjection de la carte SIM des iPhone 3G:
Dans l’interview,
Atakan indique que :
- Liquidmetal est le nom commercial de nouveaux alliages
métalliques, ils ont une structure moléculaire différente des alliages
classiques, se rapprochant de celle du verre
- Ces alliages ont la particularité d’être : très résistants aux
rayures, à la corrosion et peuvent prendre des formes complexes. Ils
ressemblent en terme d’aspect extérieur à de l’acier inoxydable couleur grisé
mais la surface peut prendre plusieurs aspects : satiné, brillant ou
aspect alu brossé. Les bénéfices pour le consommateur devant être selon lui la
robustesse et l’esthétique de boitiers ou de cadres par exemple
- la technologie n’a pas été réellement adaptée à une production industrielle
lorsqu’il en avait la charge. Il estime qu’un investissement compris entre 300
et 500 million de dollars sur 3 à 5 ans est nécessaire pour atteindre une
technologie industrielle à grande échelle (NDLR : celle nécessaire pour
pouvoir l’utiliser dans des iPhone ou MacBook)
- Même si Samsung ou Nokia ont utilisés ces alliages ponctuellement dans le
passé, actuellement Apple a un droit d’utilisation exclusif. Le chercheur pense
néanmoins que d’autres sociétés pourront avoir accès à la technologie.
En conclusion, Atakan s’exprime sur l’utilisation court ou moyen terme du
matériau, il en prévoit (espère) deux : tout d’abord pour remplacer des
pièces existantes (substitution) mais aussi et surtout dans un produit
"révolutionnaire" rendu possible uniquement grâce à cette technologie et qui le
rendrait très difficile à copier avec les matériaux classiquement utilisés dans
l’industrie hi-tech.
On l’a compris, l’iPhone 5 (ou 6 ou autre nouvel iPhone) ne devrait pas
avoir un arrière en "Liquidmetal" … Prévoir ceci pour l’iPad 9 ou 10 plutôt
😉