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iPad mini 7 : toujours pas de solution interne pour ce problème d’affichage
Le nouvel iPad mini 7 reste malheureusement fidèle à ses défauts.
La plateforme iFixit vient de publier son analyse approfondie du dernier iPad mini, septième du nom. Si la tablette bénéficie bien de quelques améliorations notables, le mystère persiste autour de son fameux effet « jelly scrolling », ce défaut d’affichage qui avait fait couler beaucoup d’encre lors du lancement de la génération précédente.
Une amélioration sans explication technique
Le « jelly scrolling », cet effet de déchirement de l’écran où une moitié de l’affichage défile plus rapidement que l’autre, semble avoir été atténué, si l’on en croit Federico Viticci de MacStories. Selon le journaliste, Apple aurait introduit un nouveau composant qui gère l’affichage de l’écran ; composant qui a été ensuite amélioré pour synchroniser plus efficacement les deux moitiés de l’écran.
Les images tournées grâce à des caméras haute vitesse d’iFixit confirment bien une réduction drastique de ce phénomène agaçant, sans pour autant l’éliminer complètement.
Ce progrès reste inexpliqué puisqu’Apple conserve une dalle IPS 60 Hz et surtout… le même contrôleur d’affichage. Ce qui viendrait donc contredire la théorie de Federico Viticci. Une seule curiosité a été relevée lors du démontage : le logo Apple au dos de l’appareil est désormais amovible, une première pour la marque.
En termes de réparabilité, l’iPad mini 7 obtient une note provisoire de 3/10, pénalisé par un accès bien trop complexe aux composants internes nécessitant le retrait de l’écran, une manœuvre assez risquée. Ceci, malgré une batterie et un port USB-C relativement faciles à remplacer. Autre point négatif : l’absence de pièces détachées et de manuels de réparation officiels complique davantage le démontage.
Des entrailles quasi identiques, malgré des évolutions techniques
En parlant de démontage, celui-ci a révélé une architecture interne pratiquement inchangée par rapport à l’iPad mini 6. Contrairement aux rumeurs qui évoquaient justement une rotation du contrôleur d’affichage pour résoudre le problème de « jelly scrolling », Apple n’a procédé à aucune modification physique majeure.
La mini tablette profite néanmoins d’évolutions techniques fort appréciables : une puce A17 Pro, 8 Go de RAM (le minimum pour supporter Apple Intelligence), un stockage de base doublé à 128 Go, le Wi-Fi 6E et un port USB-C capable de transferts jusqu’à 10 Gb/s. Sa compatibilité avec l’Apple Pencil Pro, en plus du modèle standard, est aussi une évolution qu’on ne saura pas bouder.
Si Apple a réussi à légèrement atténuer ce défaut qui entachait la réputation de l’iPad mini, le maintien d’une architecture fermée et peu réparable questionne. Dans un contexte où la durabilité des appareils devient de plus en plus importante d’un point de vue environnemental, la marque semble persister dans une approche qui force le renouvellement plutôt que la réparation.
- L’iPad mini 7 réduit l’effet de « jelly scrolling », mais sans explication technique claire de la part d’Apple.
- La tablette reste peu réparable avec une architecture interne quasiment inchangée, obtenant une note de 3/10 en réparabilité.
- Malgré des évolutions techniques comme la puce A17 Pro et le Wi-Fi 6E, la tablette reste donc difficile à réparer.