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Les inquiétudes concernant la détection de CSAM confirmées

L’Europe avait déjà planifié de telles analyses avant même l’attaque d’Apple.

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Cet été, Apple était pointée du doigt pour avoir voulu lire le contenu iCloud de tous ses utilisateurs à la recherche de CSAM. Sous cet acronyme se cache en fait le terme child sexual abuse material, autrement dit des fichiers pédopornographiques. L’opinion publique craignait en effet voir d’éventuels gouvernements faire appel à cette technologie pour espionner leurs citoyens, à la recherche par exemple d’opposants politiques.

Malheureusement, d’après un récent rapport du New York Times, tout porte à croire que cette hypothèse n’est pas que de la fiction. En effet, des membres de l’Union européenne auraient déjà émis l’idée de développer un outil similaire afin de détecter de potentiels terroristes. Un programme qui serait allé jusqu’à fouiller dans les “appareils chiffrés” des cibles, autrement dit à la Pegasus et consorts.

Apple se serait-elle inspirée de l’UE ?

Pire : d’après le Times, l’Union européenne aurait en fait évoqué ces sujets avant même qu’Apple présente sa propre alternative. Les recherches en question auraient ainsi débuté dès l’an dernier, sans qu’un consensus ne soit toutefois finalement trouvé à ce jour. Du moins officiellement. À noter qu’avec plus de trois millions d’euros de lobbying sur le Vieux Continent, Apple dispose probablement de ses propres bureaux au Parlement et aurait très bien pu avoir vent du projet.

Selon l’enquête du journal américain, les officiels auraient aussi eu pour objectif de reconnaître des signes de “crime organisé“. Or, il s’agit justement là d’une notion plus que vague à l’échelle de plus d’une vingtaine de pays. En effet, si en France tout ce qui touche aux stupéfiants est par exemple souvent puni de prison, d’autres régions comme le Portugal sont plus avancées en la matière.

Gare à vos documents à Noël

Toujours à en croire les mêmes sources législatives, une proposition de loi visant à généraliser l’analyse des photos des habitants pourrait même être partagée dès cette année. Il n’en serait alors que plus facile -pour les pays membres- de décliner le texte en fonction de leurs propres positionnements politiques. Un véritable danger pour le respect de la vie privée ? C’est sans aucun doute ce que craignent bon nombre d’internautes.

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Par : Keleops AG
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