Concurrence

Les indices démontrant l’anti-compétitivité d’Apple s’accumulent

Il se pourrait que le prochain objet connecté de la société américaine soit accusé de concurrence déloyale avant même le jour de sa commercialisation… Un conflit similaire à celui qui oppose d’autres firmes en ce moment.

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© Unsplash / Louis Velazquez / iPhon.fr / Apple

Le Congrès américain vient à nouveau de recueillir davantage d’éléments à charge contre des multinationales profitant toujours plus de leur position dominante. C’est lors d’une audition la semaine dernière que l’affaire, qui dure depuis maintenant plusieurs mois, a ainsi connu des rebondissements permettant à un Représentant des États-Unis de fournir davantage de preuves à son dossier contre les GAFAM.

Aujourd’hui, les grands groupes proposent aux internautes des plateformes permettant d’accéder aux services et produits d’autres entreprises plus petites afin d’affiner un catalogue de solutions toujours plus important. C’est par exemple de cette manière que Microsoft permet à n’importe quel utilisateur de Windows de télécharger des navigateurs concurrents à Edge comme Safari, Chrome ou Firefox. Un sujet qui a d’ailleurs justement été traduit en justice à l’époque où Redmond favorisait Internet Explorer en tant qu’option par défaut sur son OS.

Plusieurs compagnies dans le viseur des USA

Désormais, Apple fait donc également partie des accusés qui se voient reprocher d’agir de la sorte. En effet, dans une audience avec les législateurs ce vendredi, la startup Tile vient de se plaindre du comportement de la marque pommée qui a tout simplement fait disparaître ses portes-clés intelligents de sa boutique en ligne ouvertes à des partenaires. La raison ? Probablement le développement en cours d’AirTag, un concept très proche qui n’a pas encore été dévoilé lors d’une keynote.

On ne sait pas ce qui s’est dit lors de l’échange, mais il est clair que celle qui a levé 104 millions de dollars a un sérieux contentieux avec Cupertino, d’où ce témoignage au plus proche du pouvoir. De plus, un de ses ingénieurs s’est aussi fait débaucher par la FTN… Et ce n’est pas la seule lésée dans ce genre de cas. Ainsi, plus de 80 victimes différentes auraient été entendues pour des faits semblables depuis le début de l’enquête, de quoi recueillir suffisamment de données à charge pour les politiques. Et certaines accusaient aussi Facebook, Amazon et Google.

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Par : Keleops AG
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