Il se servait d’un AirTag pour espionner sa victime

C’est une histoire qui illustre de nouveau les utilisations détournées des AirTags. En Pennsylvanie, un homme a été arrêté après avoir placé un tracker de la firme de Cupertino à l’intérieur d’une voiture.

Concrètement, la victime a signalé à la police qu’elle avait reçu une notification indiquant qu’un AirTag se trouvait près d’elle, qu’il suivait sa position. Ne possédant pas un tel appareil, elle a de suite compris que quelque chose clochait. L’accusé, âgé de 56 ans, nie les faits. La femme, qu’il harcelait, faisait déjà l’objet d’une mesure de protection vis à vis de ce dernier.

Apple indique prendre très au sérieux les problèmes de confidentialité

Devant la police, l’homme a montré son iPhone et il a « supprimé l’AirTag devant l’agent », rapporte iMore. Il a depuis été inculpé. Suite à cette affaire, Apple a indiqué qu’elle prenait très au sérieux la confidentialité et la sécurité de l’AirTag. Elle ajoute que sa conception a été faite avec des fonctions de lutte contre le harcèlement, et que c’est justement ce système d’alerte qui a permis de retrouver la personne soupçonnée.

Rappelons que c’est loin d’être la première fois que les AirTags sont pointés du doigt sur la question du respect de la vie privée et des risques d’espionnage. Récemment, la procureure générale de New York, Letitia James, a publié une notice d’alerte à l’attention des consommateurs.

Elle y évoque notamment les problèmes causés par une utilisation abusive de ces accessoires. Certains New-yorkais ont par exemple trouvé des AirTags attachés à leur voiture ou dans leurs sacs à mains. Dès lors, elle incite les habitants « à faire très attention à leurs effets personnels et de suivre les conseils fournis par mon bureau pour rester en sécurité. »

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